Franck Ribéry, qui participe à sa sixième saison au sein du Bayern Munich, est comme chez lui en Allemagne. Pour Bild, l’international français revient sur l’offre du PSG, sa vie outre-Rhin et le rôle de Zidane.
Franck Ribéry a une chance folle. Après des prestations scintillantes à l’OM, lors de la saison 2005-2006, Raymond Domenech le convoque pour la Coupe du Monde disputée en Allemagne. L’occasion, pour le jeune joueur, de découvrir le grand Zinedine Zidane. Le Munichois se sert encore de cette rencontre aujourd’hui : « Cela fait déjà six ans que je suis là ! Bien sûr, je fais toujours des blagues, mais j’ai vieilli et j’ai mûri. Je parle de mon état d’esprit, mais je ne suis pas un patron qui donne des ordres. Ce n’est pas ma philosophie. Je parle beaucoup avec les jeunes joueurs, j’essaie de les aider. À l’image de ce que Zidane a fait pour moi. J’ai eu tellement de chance de jouer la Coupe du monde 2006 avec lui. Il a été comme un grand frère pour moi, j’ai beaucoup appris de lui ».
« Je ne serais jamais autant aimé ailleurs »
Franck Ribéry, dont la folie, sur le terrain et en dehors, ne colle pas, a priori, avec la rigueur allemande, ne s’est jamais senti aussi bien qu’en Bavière. Il ne veut plus s’en aller : « Mon contrat court jusqu’en juin 2015, et je ne veux pas partir. Je ne serais jamais autant aimé ailleurs. Même lorsque j’ai mal joué, que j’ai eu des problèmes personnels, les supporters ne m’ont jamais sifflé. Et quand ils scandent mon nom, ces Ribéry, Ribéry, Ribéry, le sentiment est si fort que je n’ai pas de mots pour le décrire. Ma femme pense comme moi. Je joue pour ces supporters, pour Karl-Heinz Rummenigge, pour Uli Hoeness, pour vous tous ! »
« Le Paris Saint-Germain n’est pas le Bayern »
Le milieu de terrain de l’équipe de France semble bien accroché au navire munichois. Il y a un mois, pourtant, Bild évoquait une offre, arrivée en provenance du PSG, de 100 millions d’euros pour le joueur. Ribéry, dans les colonnes du même journal, ne semble pas prêt à évoluer avec le maillot parisien sur les épaules. Il recale Paris, avec humour : « Si les Qatariens du PSG m’appelaient demain ? Ils devraient me proposer au moins 20 M€ nets par an (rires). C’est une blague ! Sérieusement, Paris développe un nouveau projet, et ce n’est pas fini. Mais le Paris Saint-Germain n’est pas le Bayern ! »
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