Après la rencontre face au Paris FC, remportée par l’OM, Roberto De Zerbi avait surpris tout le monde. La raison ? L’entraîneur olympien avait en effet ouvert la porte à une réintégration d’Adrien Rabiot, lui qui avait été placé sur la liste des transferts après la bagarre avec Jonathan Rowe. De quoi visiblement laisser sous le choc Pablo Longoria et Medhi Benatia à Marseille. Et pour cause…
Si l’OM a décidé de placer Adrien Rabiot sur la liste des transferts, voilà qu’il ne serait finalement pas exclu qu’on revoit le Français avec le maillot olympien. En effet, depuis quelques jours, l’idée d’une réintégration de Rabiot prend de l’ampleur. Et tout est parti de Roberto De Zerbi. Après la rencontre face au Paris FC, l’entraîneur de l’OM avait expliqué : « Même s'il a fait une erreur, j'espère, et pas seulement pour la valeur du joueur mais aussi pour celle de la personne, qu'il y a les conditions pour réparer les choses (...) Je ne suis pas le seul à décider. Au contraire, c'est d'abord le club plus que l'entraîneur qui doit décider. Mais je tends la main à tout le monde ».
« Je ne travaille plus avec Adrien Rabiot »
En évoquant ce scénario à l’OM, Roberto De Zerbi aurait visiblement laissé sous le choc Pablo Longoria et Medhi Benatia. C’est ce qu’a révélé Grégory Schneider lors de L’Equipe du Soir. En effet, revenant sur ce dossier Adrien Rabiot, le journaliste a fait savoir : « Il faut remettre les chose en place, c’est Rulli qui s’engraine avec Rowe. Rabiot l’interpelle, Rowe insulte Rabiot qui lui met une pèche, ils se battent. Tout cela on le sait. Et à un moment, ça a pris une ampleur dans le vestiaire pas possible. De Zerbi dit : « Asseyez vous ». Ils se sont tous assis sauf un : Adrien Rabiot. De Zerbi a insisté, il n’a pas voulu. L’histoire part comme ça. De Zerbi sort du vestiaire en disant : « Avec Rabiot, c’est terminé ». Ça vient de lui. Le lendemain, De Zerbi appelle son président, appelle Benatia en disant : « Je ne travaille plus avec Adrien Rabiot » ».
« Je vous jure que les deux sont tombés de l’armoire »
« Que ce soit Benatia ou Longoria, ils lui ont dit : « On prend le temps, il n’y a pas urgence ». Deux jours après, De Zerbi dit : « J’en fait un casus belli, c’est lui ou c’est moi ». Et Benatia et Longoria sont solidaires avec leur coach puisque tu ne peux pas le lâcher. Et juste après le match contre le PFC, surprise, De Zerbi dit « Non finalement, ça pourrait bien se passer, ma porte est ouverte ». Je vous jure que les deux sont tombés de l’armoire », a ensuite ajouté Grégory Schneider.