Alors que le processus de la vente de l’OM semble désormais bel et bien enclenché, Didier Poulmaire, l’avocat de Vincent Labrune, a expliqué pourquoi le club marseillais était « idéal ».
« Je connais une personnalité importante du sport américain qui pourrait être intéressée. L’OM, c’est une belle marque », déclarait il y a quelques jours Didier Poulmaire, l’avocat de Vincent Labrune. Forcément, cette déclaration n’a pas tardé à faire le tour de la planète football, surtout du côté de la Canebière, où la vente de l’OM est souhaitée depuis de nombreuses années. Mais pourquoi un investisseur viendrait racheter le club marseillais plutôt qu’un autre ? Didier Poulmaire s’explique.
« Le contexte local est très fort, politiquement et culturellement »
« L’OM se prête particulièrement bien à une acquisition en deux temps. Le contexte local est très "fort", politiquement et culturellement. Je ne pense pas qu’un actionnaire étranger puisse prendre les rênes de Marseille du jour au lendemain sans période de transition. J’en ai parlé à des investisseurs anglo-saxons, américains notamment. Ils ont bien vu que c’était un dossier atypique. Ils aiment ce qu’il y a à Marseille. Ils créent des franchises là où ils trouvent des bases de population et des zones de chalandise importantes. L’OM est le bon produit. Mais il n’est pas évident pour des étrangers d’investir en France, pour des raisons économiques, et dans le contexte marseillais qui est spécifique, culturellement parlant. D’où l’intérêt d’acquérir le club en deux temps. Ajoutez à cela une dimension psychologique particulière et forte liée à la propriétaire Margarita Louis-Dreyfus, qui n’est pas à l’origine de cet investissement. Le futur actionnaire doit amener le maximum de garanties financières, sportives et humaines. On a vu comment le dossier Kachkar a été mené. Et le résultat… », a ainsi confié l’avocat de Vincent Labrune dans une interview accordée à Eurosport.