Visiblement peu convaincu par le bref passage de David Beckham dans les rangs du PSG, Pierre Ménès est revenu sur cet épisode et assure qu’il s’agissait selon lui d’une opération purement commerciale pour le club parisien.
Alors qu’il a pris se retraite au terme d’un passage de six mois dans les rangs du PSG (saison 2012-2013), David Beckham avait beaucoup fait parler de lui du côté du Parc des Princes. Mais cette arrivée, peu convaincante sur le plan sportif (ndlr : Beckham a disputé 14 matchs, toutes compétitions confondues), était-elle une opération marketing de la part du PSG ? C’est en tout cas l’opinion de Pierre Ménès. Interrogé par L’Equipe 21 dans l’émission Sportbuzz, le chroniqueur de Canal + a toutefois souligné l’excellente mentalité de David Beckham.
« VRAIMENT UN OUTIL MARKETING »
« J’ai eu l’occasion de parler deux fois avec lui. C’est un garçon charmant, un peu un Robert Pirès s’il fallait le comparer à un international français. Je n’étais pas super fan de sa venue au PSG, je trouvais que c’était vraiment un outil marketing. Mais finalement, ça lui a permis d’avoir un hommage de fin de carrière assez génial », explique Pierre Ménès, qui reconnaît toutefois que David Beckham a eu droit à un dernier passage rempli d’hommages au PSG.
« IL A TOUJOURS SU CE QU’IL VOULAIT »
Peter Schmeichel, ancien gardien emblématique de Manchester United et ex-partenaire de David Beckham, a récemment encensé l’Anglais : « Il avait du talent, ça se voyait. La seule question était : allait-il bien se gérer ? David Beckham a toujours su exactement ce qu'il voulait. Quand il est arrivé dans l'équipe, il faisait déjà la une des magazines. Il était beau, il avait ses coupes de cheveux, mais il était géré à la perfection par Alex Ferguson. Une chose qui montrait qu'il allait devenir un tel joueur, c'est son travail. C'est l'un des joueurs les plus travailleurs avec qui j'aie joué. Chaque jour, il répétait ses centres, ses coups francs, ses corners. Si vous demandez à Ruud Van Nistelrooy quel a été le joueur le plus important dans sa carrière, il vous dira David Beckham. Parce qu'il lui mettait le ballon où il le voulait. Ça lui venait de son travail ».