D’aucuns n’ont pas apprécié que Nasser Al-Khelaïfi s’en remette à Laurent Blanc pour la gestion des cas Cavani et Lavezzi.
Cette semaine, L’Equipe a révélé que le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi avait décidé de confier à Laurent Blanc la responsabilité des sanctions à infliger à Edinson Cavani et Ezequiel Lavezzi pour leur absence lors du stage de reprise à Marrakech. Une attitude qu’a peu goûtée Jean-Michel Larqué.
« JE NE CROIS PAS À CE SILENCE APPROBATEUR DES DIRIGEANTS »
« Moi, quand j’étais petit, on m’a appris : "Qui ne dit mot consent". Je dois dire qu’ils doivent être très, très d’accord du côté de Nasser Al-Khelaïfi et des dirigeants parce que je n’ai pas entendu une seule fois : "Notre entraîneur a raison et nous le soutenons". Je ne crois pas une seule seconde à ce silence approbateur des dirigeants. Le général Blanc, c’est une sorte de Don Quichotte qui est en train de se battre tout seul contre des joueurs qui ont le pouvoir. Il n’est même pas assis sur Rossinante, il est plutôt sur l’âne de Sancho Panza qui traîne sa bedaine par terre », a-t-il lancé sur RMC.
« C’EST DE L’ISOLATIONNISME PATENT »
Et Larqué de poursuivre. « Un âne qui pourrait être comparé à celui de Buridan, qui hésite entre le picotin et le seau d’eau. Et puis à la fin, à force d’hésiter, il crève ! Et là, j’ai l’impression qu’il est un peu comme l’âne de Buridan et qu’il va crever, le pauvre Laurent Blanc. C’est de l’isolationnisme patent. Personne n’y va. Et lors de l’arrivée de Lavezzi et Cavani, quand j’entends que c’est lui qui reçoit, avec le directeur sportif adjoint, avec un salarié, ce n’est pas son boulot ! Est-ce qu’il ne se met pas dans une position compliquée ? Et est-ce que la direction ne le met pas dans une situation compliquée ? »