Alors que le PSG a été sanctionné par l’UEFA, le club parisien apparait plus que jamais comme la première victime du fair-play financier.
Si le Paris Saint-Germain se montre particulièrement actif sur le marché des transferts depuis l’arrivée de QSI à l’été 2011, il se retrouve actuellement bloqué en raison des sanctions imposées par le l’UEFA dans le cadre du fair-playfinancier. Pourtant le PSG souhaiterait attirer Angel Di Maria ou encore SergeAurier. Pascal Perri, consultant économie de RMC Sport s’est livré sur le sujet.
« SI DEMAIN PARIS ÉCHAPPE AUX SANCTIONS… »
« Paris a été une des victimes un peu symboliques du fair-playfinancier. Pour l’UEFA, il y a une vraie question de principe. Si demain Paris échappe aux sanctions ou parvient facilement à contourner les sanctions qui lui sont imposées, c’est tout l’édifice qui serait remis en question, a assuré Pascal Perri. C’est le fair-play financier, ses principes qui sont remis en question. Et donc à mon sens, Paris est très surveillé. C’est la raison pour laquelle, le Paris Saint-Germain cette année ne pourra pas échapper à ces sanctions qui s’imposeront au club. »
« LE PSG EST LA PREMIÈRE VICTIME DU FAIR-PLAY FINANCIER »
« Le Paris Saint-Germain n’est pas en situation de recruter pour le mercato. D’abord parce que Paris paye une amende imposée par l’UEFA. Paris est la première victime du fair-play financier avec une limitation de la masse salariale, une limitation de l’investissement en terme de transferts. Ça se paye tout de suite, a-t-il ajouté. Le Paris Saint-Germain du championnat 2014/2015 est le PSG qui paye les premières conséquences des sanctions qui ont été prises par l’UEFA. On voit qu’il y a peu d’activité sur le marché par le PSG. L’atonie du mercato est uniquement liée aux sanctions imposées par l’UEFA. »