Bien qu’englué dans une polémique concernant des soupçons de corruption pour l’attribution des Championnats du monde d’athlétisme 2017, Nasser Al-Khelaïfi ne devrait pas quitter son poste de président du PSG.
C’est probablement une polémique dont le Paris Saint-Germain se serait bien passé après une saison plus que délicate. En effet, bien que le PSG ne soit pas directement concerné, Nasser Al-Khelaïfi a été mis en examen pour « corruption active » dans l’enquête sur des soupçons de corruption pour la candidature de Doha aux Mondiaux d’athlétisme de 2017, finalement organisés à Londres. Et si cela n’a aucun lien avec le football et le PSG, cette situation laisse planer le doute sur l’avenir du dirigeant qatari à la tête du club parisien.
Al-Khelaïfi ne devrait pas bouger
Malgré tout, et en application de la présomption d’innocence, le poste de Nasser Al-Khelaïfi n’est pas menacé. « À Doha, ils ne sont pas inquiets, ils sont en soutien de Nasser à 1000 % et pensent qu’il s’en sortira blanchi », confie ainsi un collaborateur du pouvoir qatari au Parisien. Même son de cloche dans les colonnes de L’Équipe puisque le quotidien explique que l’amitié qui lie Nasser Al-Khelaïfi et l’émir Tamim Al-Thani est pour le moment le principal atout du président du PSG. Les deux hommes forts du projet QSI ont noué une relation de confiance depuis de longues années qui protège Nasser Al-Khelaïfi. Autrement dit, sauf s’il est condamné, le président du PSG ne bougera pas.