Alors que la question du fair-play financier fait débat en Europe depuis plusieurs mois et notamment autour du PSG, Michel Platini n’a pas hésité à prendre Zlatan Ibrahimovic et Edinson Cavani en exemple pour expliquer son combat.
Eden Hazard, Angel Di Maria… C’est un fait, le PSG a raté des opportunités de qualité l’été dernier sur le marché des transferts à cause des contraintes du fair-play financier. Interrogé sur les ondes de RMC ce jeudi, le président de l’UEFA Michel Platini a évoqué sans détour ce sujet, et précise qu’il ne voit aucune raison d’avantager les investisseurs qataris même s’ils ont opté pour le PSG.
« ILS ONT QU’À MIEUX VENDRE LEURS DROITS TV »
« Je ne vais pas rentrer dans des problèmes nationaux. C’est impossible pour moi de m’occuper de ça. Le fair-play financier a un principe : on dépense l’argent que l’on génère. Les Anglais génèrent beaucoup d’argent donc ils vont dépenser beaucoup d’argent. Les Français n’ont qu’à vendre mieux leurs droits de télévision », explique dans un premier temps Michel Platini, avant d’envoyer un message clair au PSG.
« SI LA QATAR AVAIT ACHETÉ MILAN AVEC IBRA ET CAVANI… »
« Ensuite, ce sont les Qataris qui sont venus. Alors là, il ne fallait plus mettre le fair-play financier parce qu’il y avait les Qataris. Mais si le Qatar avait acheté le Milan AC, avec Ibrahimovic, Cavani et tout ça, mais qu’est-ce que j’aurais entendu en France aujourd’hui ? ».