Alors que le PSG a officialisé l’arrivée d’Unai Emery en remplacement de Laurent Blanc ce mardi, Jean-Michel Aulas n’a pas pu s’empêcher de réagir en critiquant la « concurrence déloyale » du club parisien.
Comme à son habitude, Jean-Michel Aulas ne fait pas dans la langue de bois. Présent lors d’un séminaire du nouveau syndicat « Première Ligue » ce mardi, le président de l’Olympique lyonnais n’a pas hésité à critiquer Nasser Al-Khelaïfi et le PSG alors que l’arrivée d’Unai Emery à la tête de l’effectif parisien a été officialisée ce mardi. « C’est de la concurrence déloyale », a notamment expliqué le dirigeant des Gones dans des propos accordés à RMC Sport. Le président de l’OL a de nouveau exprimé son désaccord quant à l’investissement sans limites du gouvernement qatari dans le football. Pour lui, cela accentue le fossé qui existe déjà entre les équipes du Championnat de France.
« Ce n’est pas bon pour le football français »
« On avait déjà à faire face à un apport d’un gouvernement dans un contexte qui devient inégalitaire. Quand vous avez 150 à 200 millions d’argent déversés qui viennent d’un gouvernement, vous ne pouvez pas lutter, construire une identité concurrentielle qui fait qu’à tout moment, tout est possible », s’est ainsi plaint Jean-Michel Aulas, qui craint un manque de spectacle et de suspense en Ligue 1 et donc, une dévalorisation des droits TV. « Quand tout est possible, on crée le suspense, l’envie des supporters et la valeur en termes de droits TV. Je suis heureux que le PSG ait la plus belle équipe sur le papier, mais inquiet qu’on soit dans un contexte concurrentiel qui aura du mal à s’exprimer si le fossé est trop important entre les équipes. Ce n’est pas bon pour le football français », a conclu le dirigeant lyonnais.