Mercato - PSG : À quoi joue Paris avec son milieu de terrain ?
Alexis Bernard -
Rédacteur en chef
Footballeur presque raté, j’ai choisi le journalisme car c’est l’unique profession qui permet de critiquer ceux qui ont réussi. Après avoir réalisé mon rêve de disputer la Coupe du Monde 2010 (en tribune de presse), je vis de ma passion avec le mercato et les grands événements sportifs comme deuxième famille.

A la recherche d’un milieu de terrain depuis le début du mercato, le PSG n’a toujours pas tranché à 10 jours de la fermeture du marché estival. Pourtant, Paris a toutes les clés en mains depuis de longues semaines.

Sur le papier, Paris a des critères très précis pour le milieu de terrain qu’il souhaite voir débarquer cet été. Un joueur capable d’évoluer au poste de sentinelle, devant la défense. Un profil aussi bien physique que technique, avec une bonne lecture de jeu. Et pour que le club ne soit pas trop embêté avec le fair-play financier, il faut que le transfert n’excède pas les 50 millions d’euros. Priorité absolue du club, N’Golo Kanté est rapidement sorti des radars. Malgré l’insistance des dirigeants parisiens, impossible de sortir le Français de Chelsea. D’autant plus que l’intéressé a remis les clés de son avenir entre les mains de ses dirigeants comme vous l’a révélé le10sport.com.

Tuchel pousse pour Weigl, mais…

Comme pour N’Golo Kanté, les profils prestigieux comme Sergio Busquets (FC Barcelone) restent très difficiles à réaliser si le PSG ne veut pas avoir d’ennuis avec l’UEFA et son FPF. Antero Henrique et ses équipes ont donc ciblé des profils de joueurs prometteurs comme Stanislas Lobotka (Celta Vigo), Julian Weigl (Borussia Dortmund) ou encore Tanguy Ndombele (Lyon). Pour Weigl, piste appuyée par Thomas Tuchel qui l’a connu au Borussia Dortmund, les exigences des dirigeants allemands deviennent de plus en plus complexes. Si une opération était envisageable en début de marché, c’est de moins en moins le cas puisque le tarif de 75 millions d’euros serait désormais évoqué…

Lobotka sort d’une grosse saison

Au regard des relations glaciales entre Paris et Lyon, comment imaginer un transfert de Tanguy Ndombele ? Si Paris met plus de 60 millions d’euros sur la table, possible que Jean-Michel Aulas mette de côté son discours sur la concurrence déloyale du Qatar… Mais c’est peu probable que le PSG renfloue les caisses d’un « ennemi ». Reste donc la piste Lobotka, avec qui Paris discute depuis un long moment. Stanislas Lobotka sort d’une saison monstrueuse avec le Celta Viga et son nom s’est naturellement glissé sur les short-list de grands clubs européens. Naples faisait partie des écuries les plus chaudes pour le faire venir. Mais depuis le départ, le Celta Vigo ne veut qu’une chose : la clause libératoire du joueur, fixée à 50 millions d’euros. En dessous, pas de discussion possible. La bonne piste, pour le PSG ? Lobotka coche toutes les cases. Et à regarder ses statistiques de la saison dernière, il a clairement le profil pour apporter ce que Tuchel souhaite voir devant sa défense : de la solidité, du rythme, de la technique et un soldat prêt à se former entre ses mains.

Un chantier plus vaste que prévu...

Difficile de comprendre comment le PSG a pu en arriver là. Positionné sur plusieurs pistes depuis des mois, le club se retrouve dans le sprint final du mercato à devoir régler un transfert en "urgence". D'autant plus que le chantier semble plus vaste que prévu. Le cas Adrien Rabiot n'est toujours pas réglé et le milieu de terrain a encore la possibilité de ne pas prolonger pour partir libre en juin prochain. Ce lundi, on apprend presqu'officiellement que Thomas Tuchel ne compte pas sur Giovani Lo Celso. Pour gagner la Ligue des Champions, le PSG ne peut décemment pas envisager de partir au combat avec Lassana Diarra (33 ans) et Marco Verratti comme uniques options. A Guingamp, Adrien Rabiot a dû composer avec le très jeune Bernede et un Nkunku encore en rôdage. Paris a énormément souffert. Dans moins d'un mois, il y a le premier match de Ligue des Champions...