Mercato - Polémique : Pierre Ménès en rajoute une couche pour Ben Arfa !
La rédaction

Toujours dans l’attente du verdict pour savoir s’il pourra évoluer ou non avec l’OGC Nice cette saison, Hatem Ben Arfa prend son mal en patience. Et Pierre Ménès n’hésite pas à dénoncer les différentes procédures en cours dans ce dossier épineux du mercato. 

Transféré de Newcastle à l’OGC Nice en début de mercato hivernal, Hatem Ben Arfa se retrouve pour le moment dans l’incapacité de jouer avec les Aiglons puisque la LFP considère qu’en plus de son prêt de six mois à Hull City en début de saison, son match disputé avec les U21 des Magpies en août dernier compte comme une rencontre officielle avec une deuxième équipe (ndlr : une règle interdit à un joueur de porter plus de deux couleurs différentes au cours d’une même saison).

« UN MINIMUM DE BON SENS, DE COURAGE ET D’AUTORITÉ »

Dans son édito de la semaine sur Direct Matin, Pierre Ménès monte au créneau sur le cas Ben Arfa : « Pendant ce temps-là, la fédération anglaise a déjà envoyé la lettre de sortie du joueur. Bref, avec un minimum de bon sens, de courage et d’autorité sur d’éventuels recours de clubs sans fair-play (si, si, ça existe), le problème devrait déjà être réglé. Voire même ne jamais avoir existé. Au pire, la Ligue de football professionnel aurait aussi pu dire non à Ben Arfa. La décision aurait été injuste, mais elle serait prise et on ne s’éterniserait pas dans un long feuilleton. Au lieu de ça, on a choisi la pire des solutions, la plus affligeante : botter en touche, en redemandant l’avis de la FIFA. Qui l’a donc déjà donné », explique le chroniqueur de Canal +.

« IL PAYE SA RÉPUTATION »

Pierre Ménès poursuit : « A ce moment précis, beaucoup estiment que l’ancien joueur de Lyon et de Marseille paye aussi sa réputation et ses déclarations assez violentes sur le plateau du CFC. Argument irrecevable qui voudrait dire que le cas est jugé à la gueule du client. Mais au-delà du cas Ben Arfa, il y va de la gestion de nos instances, qui demeurent encore et toujours d’une opacité absolue. Parfois laxistes face à des problèmes de sécurité dans certains stades, parfois trop sévères, souvent trop indécises. Pour l’heure, rien n’incite à l’optimisme dans le dossier d’Hatem Ben Arfa. La Ligue 1 se priverait dans ce cas d’un joueur technique et talentueux. Pas forcément, le plus facile à gérer. Comme s’il y avait trop de talents en France ».

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