Mercato - OM : Sous la menace d’un transfert, Payet vide son sac
Thomas Bourseau

Sous contrat jusqu’en juin 2024, Dimitri Payet traverse une passe sportive difficile à l’OM. De quoi le pousser à se plaindre et à prendre en considération un départ ? Ce n’est pas le genre de la maison comme Payet a tenu à le faire savoir. 

Dimitri Payet a signé en 2020 un contrat le liant à l’OM jusqu’à l’été 2024. Lors de la conférence de presse en question, il affirmait être un Marseillais à vie. Cependant, à la prochaine intersaison, le milieu offensif français sera âgé de 36 ans et a vu son statut changer depuis la nomination d’Igor Tudor au poste d’entraîneur en juillet dernier. De titulaire indiscutable et capitaine à remplaçant de luxe, Dimitri Payet pourrait ne pas s’éterniser à l’OM. 

«Pourquoi discuter avec les dirigeants ?»

Ces derniers temps, RMC Sport a fait savoir qu’un choix fort pourrait être fait par le président Pablo Longoria et la direction de l’OM quant à la situation de Dimitri Payet lors du mercato hivernal après que le club phocéen ait été éliminé de toutes compétitions européennes cette semaine. D’un point de vue sportif, Dimitri Payet pourrait être amené à discuter de sa situation avec les dirigeants, mais ne compte pas le faire comme il l’a confié en conférence de presse ce vendredi. « Pourquoi discuter avec les dirigeants ? Je pense que ça n'a jamais été ma façon de faire. A chaque fois que je suis passé par des moments où je jouais moins, j'ai travaillé pour regagner ma place, retourner sur le terrain. Ce n'est pas aujourd'hui, à cet âge-là, que je vais aller me plaindre envers mes dirigeants ». 

« Le coach est celui qui décide »

Pour finir, Dimitri Payet a glissé un message à son coach Igor Tudor. « Le coach est celui qui décide. Je ne vais pas aller voir les dirigeants pour leur demander pourquoi je ne joue pas. A la limite, je pourrais aller voir le coach, mais même pas. Je pense que si je suis à mon niveau, décisif, le coach n'est pas fou. Si tu fais gagner les matchs, il va forcément te mettre. C'est comme ça que je vois les choses. C'est à moi de faire en sorte de regagner ma place, pas par des discussions mais par des actes sur le terrain. Ça ne changera pas et ce n'est pas aujourd'hui que je vais jeter l’éponge ». 

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