Après plusieurs de semaines de tergiversation, Nabil Fekir a donc opté pour l’équipe de France au détriment de la sélection algérienne. Un choix qui a beaucoup fait parler.
« Je suis très content d’être dans la liste. Je m’y attendais oui et non. C’est le coach qui choisit. J’ai appris la nouvelle par internet. Ce n’est que le début. C’est un soulagement et une fierté. Je voulais porter ce maillot bleu… ». Sélectionné en équipe de France, Nabil Fekir a éprouvé sa fierté. Mais le choix de la France plutôt que de la sélection algérienne a fait débat et José Anigo craint que le Lyonnais ait été influencé.
« CE CHOIX DEVRAIT ÊTRE CELUI DU CŒUR ET NON DE LA RAISON »
« J’imagine la pression et le cas de conscience… Pendant quelques jours, ç’a dû être une vraie tempête dans la tête du jeune Fekir. Mais la tempête a dû vite se calmer lorsqu’ont pu intervenir auprès de lui certaines personnes très influentes et convaincantes comme le sélectionneur français, qui était dans son rôle, et le nouvel agent du joueur (Jean-Pierre Bernès) dont on sait l’importance tenue auprès du sélectionneur… Je n’accuse pas, je constate juste. Car le choix d’une sélection devrait être celui du cœur, et non de la raison », a déclaré José Anigo dans sa chronique sur France Football.
« FÉKIR S’EST DONNÉ LES MOYENS DE CHANGER DE STATUT »
« En optant, définitivement j’espère, pour la France, Fekir s’est surtout donné les moyens de changer de statut. Une sélection en équipe de France va désormais bien au-delà de la simple fierté. C’est un galon plus qu’honorifique qui compte dans la cote d’un joueur. International français, ça peut ouvrir des portes. Ça, on a dû bien le lui faire comprendre… Sa valeur marchande, et ses futurs salaires vont s’en trouver bouleversés. Il va changer de dimension. Parmi toutes ces agitations, j’espère qu’il parviendra à conserver cette fraîcheur et cette spontanéité qu’il affiche sur tous les terrains. Car c’est encore là l’essentiel: Nabil Fekir est un sacré joueur de football », a conclu l’ancien entraîneur de l’OM.