Cet été, Adil Rami a retrouvé Rudi Garcia en signant à l’OM. Fan du club phocéen, le défenseur central aurait toutefois pu devenir olympien bien plus tôt. Explications.
Si Adil Rami, qui n’a jamais caché son amour pour l’OM, a rejoint le club phocéen cet été en provenance du FC Séville, le défenseur central aurait pu devenir olympien bien plus tôt. Il y a huit exactement. A l’été 2009, il brille sous les couleurs du LOSC et tape dans l’œil de l’OM qui décide de passer à l’action. Les Lillois lui ont offert un bon de sortie tout comme à Michel Bastos à la seule condition que les deux ne partent pas en même temps. Et c’est bien là que le problème va se poser pour l’international français.
« C’était fait à 99 % pour une somme autour de 10M€ »
« C’était fait à 99 % pour une somme autour de 10M€, d’autant que, dans le même temps, Jean-Michel Aulas avait fait une proposition pour Bastos qui ne plaisait pas à Seydoux », explique ainsi un proche du dossier à La Provence. Mais Michel Seydoux, président du LOSC à l’époque, décide de bluffer l’OL pour Michel Bastos en lui annonçant un chiffre si élevé qu’il ne pensait pas que les Lyonnais s’aligneraient. Mais c’était mal connaître Jean-Michel Aulas qui accepte de payer 18M€ pour le Brésilien. Résultat, Michel Bastos signe à Lyon et Adil Rami est donc retenu. « Mais il a fallu que le président annonce à Adil, qui était très remonté, que son transfert à l’OM était mort... », ajoute cette même source au quotidien provençal. Finalement, Rami réalisera le doublé avec le LOSC en 2011 avant de s’envoler pour Valence.