Mercato - OM : Bielsa, Labrune… Un ancien lofteur charge l’OM !
La rédaction

Prêté avec option d’achat obligatoire en cas de montée au Bétis Seville, en deuxième division, Foud Kadir est revenu sur sa situation devenue plus que délicate du côté de la Canebière.

Ancien pensionnaire du loft, Foued Kadir ne défendra une nouvelle fois pas les couleurs de l’OM. Cédé la saison passée au Stade Rennais, l’international algérien a été prêté au Bétis Séville lors de ce mercato estival. Interrogé au micro de RMC, le joueur n’a semble-t-il pas vraiment digéré la méthode employée par la direction du club cet été envers ses propres joueurs. Il aurait notamment appris par mail qu’il devait désormais s’entraîner avec la CFA…

« JE N'AI EU AUCUNE EXPLICATION »

« C’était une situation pas évidente. On a reçu un mail pour nous expliquer qu’on reprenait le 15 juillet avec la CFA sans aucune explication. On ne savait même pas de qui ça venait, ni d’où ça venait. Ce qui est dommage c’est qu’en suite tout le monde se renvoie la balle en disant : "c’est pas moi c’est l’autre". C’est vraiment dommage d’en arriver là. Je n’ai eu aucune explication, personne ne m’a pris en face à face pour me dire quoi que ce soit, cela aurait été beaucoup plus simple à avaler qu’on me dise que le coach ne comptait pas sur moi. Aujourd’hui, le responsable je ne le connais même pas. Bielsa dit que ce n’est pas lui. On entend le président dire qu’il a donné les pleins pouvoirs à l’entraineur… Alors à qui la faute ? (...) Je voulais vraiment passer à autre chose, une autre mentalité, un autre football qui va mieux me correspondre », a ainsi conclu Foued Kadir.

« QUAND ON NE PEUT PAS ÉCHANGER, LES RELATIONS SE DÉGRADENT »

Un discours qui rejoint les dernières déclarations de Morgan Amalfitano -transféré à West Ham contre 1M€ lors de ce mercato estival- qui n’avait pas mâché ses mots à l’égard de la communication de l’OM. « Avec Benoît Cheyrou on a demandé pourquoi on était traité de la sorte » a confié le joueur de 29 ans au micro de RMC. « Quand on demandait au président il nous disait que c’était le coach qui ne voulait plus de nous. Pourtant lors du seul entretien que l’on a eu avec Bielsa à la fin du mois de juillet, il nous a dit l’inverse... Quand on ne peut pas échanger, les relations se dégradent ». Ambiance.

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