Marcelo Bielsa et Leonardo Jardim ont raté leurs débuts. Les deux nouveaux venus en Ligue 1 ne semblent pas encore s’être adaptés au championnat tricolore, comme le souligne Pierre Ménès.
Alors qu’on espérait enfin que l’Olympique de Marseille et l’AS Monaco avaient les armes nécessaires pour mettre des bâtons dans les roues du Paris Saint-Germain, force est de constater que les deux clubs connaissent des débuts très difficiles. Un match nul et une défaite chacun, un maigre résultat pour Leonardo Jardim et Marcelo Bielsa, annoncés comme les attractions principales de cette saison.
« DERRIÈRE MARSEILLE A FAIT DE GROSSES BOURDES »
Pour Pierre Ménès, les deux entraineurs ont sous-estimé le niveau de la Ligue 1. Marcelo Bielsa était annoncé comme le messie du côté du Vieux Port, mais après une pré-saison encourageante, force est de constater que le succès n’est pas au rendez-vous en championnat. « C'est une méconnaissance de la Ligue 1 que de croire qu'en empilant les joueurs offensifs, l'OM va éclater tout le monde » a expliqué le consultant Canal + sur son blog. « On sait très bien que dans notre championnat, toutes les équipes sont bien organisées et peuvent trouver des réponses défensives. Encore une fois, derrière, Marseille a fait de grosses bourdes qui ont notamment permis à Mounier de marquer sur un joli lob. Dans le jeu et dans la construction, on ne voit pas du tout l'apport de Bielsa pour le moment ».
« ON NE VOIT PAS L’APPORT DE JARDIM DANS LE JEU DE MONACO »
Leonardo Jardim n’est pas en reste. Les dirigeants de l’AS Monaco ont limogé Claudio Ranieri, pourtant auteur d’une belle saison pour le retour en Ligue 1 des Monégasques, afin d’atteindre le Portugais. Pour le moment cela ne s’avère pas payant. « Si ça peut rassurer les Phocéens, on ne voit pas non plus l'apport de Jardim dans le jeu de Monaco. Là encore, même diagnostic : méconnaissance de la Ligue 1 » a jugé Pierre Ménès. Même si ce n’est que le début, les deux coaches sont déjà sur la sellette. Car quand on ambitionne à concurrencer le PSG pour le titre hexagonal, on n’a pas droit à l’erreur.