Si Frank McCourt a donc promis de mettre 200M€ dans les caisses de l'OM, Didier Poulmaire évoque l'apport financier du successeur de Margarita Louis-Dreyfus.
200M€ sur quatre ans... C’est ainsi que Frank McCourt a présenté son futur investissement dans le capital de l’Olympique de Marseille. Pour certains observateurs, cette somme ne résoudra pas les problèmes du club, mais dans les colonnes de LaProvence ce mercredi, DidierPoulmaire, l’un de ses proches conseillers, explique que l’homme d’affaires américain a étudié le marché économique du sport français avant de prendre une décision finale.
« Il ne cherche ni à gagner ni à perdre de l’argent »
« Pouvait-il investir ailleurs ? Oui, mais il a cette histoire affective avec la ville, son père a débarqué ici avant de remonter vers l’Allemagne. Il apprécie la France, trouve dans la ferveur populaire des analogies avec ce qu’il a connu aux États-Unis. Ça l’a vraiment séduit. Pendant l’Euro, on est venu deux fois. Il sentait le Vélodrome vibrer. Il pouvait tout de même se rendre compte de ce qu’était le Vélodrome qui vibrait. Avant tout, il veut gagner. Il croit dans Marseille, dans le football. Il aime s’inscrire dans une histoire qui est déjà belle. Le challenge, soit remettre cette équipe au plus haut niveau, lui plaît. C’est un vrai compétiteur. Il a bien étudié le modèle économique du sport français. Il sait qu’il y a un aléa, que ce n’est pas le business le plus sûr au monde. Il y va en toute connaissance de cause. Il faut essayer de guider le club dans la bonne direction. Il ne cherche ni à gagner ni à perdre de l’argent. Il connaît les enjeux autour du modèle économique du football français. Il a peut-être l’envie de contribuer à son évolution », avoue-t-il.