Mercato - OL/OM : Sa mise à l’écart, son avenir… Gomis fait le point !
La rédaction

Dans un entretien accordé à RMC, Bafétimbi Gomis est revenu sur sa mise a l’écart en début de saison à l’OL et assure ne pas se polluer l’esprit au sujet de son avenir.

Mis à l'écart par l'OL en début de saison, Bafétimbi a finalement réintégré le groupe pour retrouver sa place à la pointe de l’attaque du club rhodanien. Le joueur a même inscrit son centième but en Ligue 1 contre Valenciennes ce week-end. Interrogé par RMC, l’international tricolore est revenu sur sa mise à l’écart. « Je savais que j’étais susceptible de partir. Je savais que je pouvais être réintégré, dans ce cas-là, il fallait que je sois performant. C’est mon éducation, c’est comme ça. Je suis un privilégié, il y a beaucoup d’enfants qui rêveraient d’être à ma place. C’est que du bonheur de rentrer sur le terrain, que ce soit en L1 ou en CFA ».

« J’ÉTAIS TRÈS CONTENT DE RESTER »

« J’ai bien été aidé par mes coéquipiers qui m’ont dit qu’ils comptaient sur moi. Je commence à avoir de la bouteille. Il fallait que j’accompagne certains joueurs à se révéler, comme Lacazette. Lyon est un très bon club, le club des années 2000. On est en lice pour remporter la coupe de la Ligue, on peut encore rêver d’être européen en fin de championnat, a justifié BafétimbiGomis. J’étais très content de rester. Le coach et le président se sont bien comportés et ont tout fait pour que je retrouve le haut niveau. Avec Garde on a une belle relation entraîneur-joueur. On a eu des petits problèmes en début de saison. C’est avec lui que j’ai mis le plus de buts. Il y est pour beaucoup. »

« JE NE PENSE PAS ÊTRE ZORRO »

« Ces problèmes de début de saison m’ont pénalisé. Ça a pénalisé le groupe. Je ne pense pas être Zorro… Je ne pense pas que mes performances auraient changé les résultats mais ça a perturbé le groupe, a-t-il ajouté avant d’évoquer son avenir, alors qu’il se trouve en fin de contrat en juin prochain. Mon avenir ? Je ne me pollue pas l’esprit avec ça. Ça serait égoïste de ma part de penser à ça aujourd’hui. Je n’en parlerai plus avant la fin de saison. »

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