Les mots de Jean-Michel Aulas après le derby perdu contre l’ASSE laissent une idée assez précise du contexte entourant l’OL actuellement.
Après la défaite dans le derby, Jean-Michel Aulas s’était exprimé aux micros en zone mixte afin d’évoquer un éventuel licenciement de Sylvinho : « Je ne sais pas. Pour le moment, on est à la fin d’un match, il faut raison gardée, prendre le maximum de réflexion, il faut aussi bien analyser parce que c’est vrai que ce match on aurait pu le gagner on a eu des occasions juste avant. (…) Arithmétiquement, ce n’est pas suffisant. Il faut que l’on réfléchisse et que Juni nous dise ce qu’il a envie de faire ». Que penser des phrases présidentielles ?
Aulas attendait un mouvement Juninho…
Difficile de ne pas lire entre les lignes que le président Aulas était dès dimanche soir favorable à un départ anticipé de Sylvinho (dont il n’excluait pas le licenciement dès la première phrase, ce qui est très loin des habitudes présidentielles, a fortiori si tôt dans la saison), mais qu’il ne souhaitait pas passer outre la volonté de celui qu’il a installé comme le nouvel homme fort du club, Juninho. À demi-mot, Aulas pressait Juninho d’agir, sachant que le manager général était certainement moins enclin à se séparer de Sylvinho, qui est son ami et son choix exclusif au poste d’entraîneur. Le licenciement de Sylvinho lundi soir ne laisse au final guère de doute sur qui est le patron à Lyon : c’est toujours Aulas.