Le bras de fer autour de l’avenir de Marcos Rojo n’est pas près de se terminer. Manchester United aurait soumis une offre au Sporting Portugal, qui pourtant ne compte pas laisser filer son joueur. Cela pourrait même se finir devant le tribunal…
Ça se complique pour Marcos Rojo. Le défenseur central avait récemment refusé de s’entrainer avec le Sporting Portugal et militait auprès de ses dirigeants pour les convaincre de négocier son transfert avec Manchester United. Pourtant le club portugais est catégorique, l’international argentin a un contrat à honorer avec le SCP. Les dirigeants ont même infligé plusieurs sanctions disciplinaires au joueur de 24 ans, pour lui faire bien comprendre qui prenait les décisions.
LE SPORTING PORTUGAL NE DÉTIENT QUE 25% DES PARTS DU JOUEUR
Pourtant la situation pourrait bientôt se décanter selon le quotidien britannique The Times. Le Sporting Portugal détient en effet que 25% des parts de Marcos Rojo, le reste appartenant à un fonds d’investissement nommé Doyen Sports, une pratique très répandue au Portugal. Selon la presse d’outre-Manche ce fond d’investissement pourrait attaquer en justice le SCP. « Si cela est nécessaire, nous n’hésiterons pas à user de toutes les ressources légales afin de défendre nos droits » aurait déclaré un porte parole de Doyen Sports, qui espère bien toucher le pactole avec le transfert du joueur de 24 ans vers Manchester United.
« MARCOS ROJO ? IL VA FAIRE L'OBJET DE MESURES DISCIPLINAIRES TRÈS STRICTES »
Pourtant on ne lâche pas le morceau du côté du Sporting Portugal. Le président du club aurait informé Marcos Rojo qu’il n’irait nulle part, même si cela débouche sur une mise à pied. « Il ne jouera pas le week-end prochain. Il peut regarder le match à la télévision. Je vais lui donner un petit conseil. N’utilise pas la presse, sois un professionnel » a déclaré Bruno de Carvalho, dans des propos rapportés par le Daily Express. « Ce joueur, contrairement au reste de notre superbe effectif, doit être écarté. Il va faire l’objet de mesures disciplinaires très strictes. Il n’y a pas de joueur plus grand que le club. Je n’abandonnerai pas l’honneur et l’histoire du club par rapport aux états d’âme de certains »