Au cours de son histoire, l’OM a vu défiler de grands noms du football. Ça a notamment été le cas avec Laurent Blanc. Arrivé en 1997 en provenance du FC Barcelone, celui qui sera champion du monde avec l’équipe de France restera deux saisons à Marseille. C’est en 1999 que le Président fait ses valises pour les poser à l’Inter Milan. Une grosse erreur de l’OM ? C’est ce que pense Robert Pirès, qui était à l’époque à Marseille.
Avant d’être entraîneur, Laurent Blanc était passé par les plus grands clubs européens quand il était joueur. Le champion du monde 98 avec l’équipe de France a ainsi évolué avec le FC Barcelone, l’Inter Milan, Manchester United, mais aussi l’OM. Le Président sera resté deux ans au sein du club phocéen, entre 1997 et 1999. Après son aventure à Marseille, Blanc sera donc parti à Milan. De quoi donner de grands regrets à Robert Pirès, qui était alors son coéquipier à l’OM.
Une surprise de poids pour l'OM ? Rashford pourrait bien faire ses valises pour Marseille ! 🔥
— le10sport (@le10sport) January 13, 2025
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« C’était une grosse erreur du club de le laisser partir »
Invité de Mehdi Maïzi sur Youtube, Robert Pirès a été très clair à propos du départ de Laurent Blanc de l’OM en 1999. En effet, il a assuré : « A l’intersaison, tu as Laurent Blanc qui part à l’Inter Milan. Ça c’est mon avis, mais c’était une grosse erreur du club de le laisser partir. Il fait deux saisons et l’été 99, il part à l’Inter ».
« Je ne pouvais pas assumer »
Un départ de Laurent Blanc qui n’a d’ailleurs pas été sans conséquence pour Robert Pirès. En effet, dans la foulée, c’est lui qui a récupéré le brassard de capitaine à l’OM et ça n’a pas été simple à vivre. « Le capitaine, ça devient moi. Je suis très content. Un cadeau empoisonné ? Non, mais après tu ne peux pas le savoir. J’accepte et je dis oui je suis capitaine. C’est une marque de reconnaissance. Courbis a confiance en toi, il te donne le brassard. Sauf que, ça ne se passe pas très bien. Un costume trop grand ? Oui, je ne pouvais pas assumer. Je pensais que je pouvais, j’ai accepté, mais au final, au mois de décembre, j’ai dit non. Pour faire rapide, Courbis se fait virer et prennent le relais Bernard Casoni et Christophe Galtier. Là, je vais voir Casoni, je lui dit : « Le brassard, j’en veux pas, trop de responsabilité, trop lourd », a expliqué Pirès.