Mercato : Ben Arfa, Raiola… Les révélations du président de l’OGC Nice sur l’arrivée de Balotelli !
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Alors que l’OGC Nice a tenté le pari Mario Balotelli l’été dernier, Jean-Pierre Rivère a dévoilé les coulisses de l’arrivée de l’Italien.

L’été dernier, l’OGC Nice aura connu deux phases bien distinctes. Une première qui voit partir ses meilleurs joueurs (Ben Arfa, Germain, Mendy) et Claude Puel, puis une seconde qui voit naître l’espoir d’une nouvelle belle saison. Jean-Pierre Rivère convainc ainsi Lucien Favre avant de tenter les paris Belhanda et Balotelli. Six mois plus tard, ces paris se révèlent payants, ce qui n’était pas une évidence au départ. Le président niçois a expliqué comme il a convaincu l’attaquant italien de rejoindre son projet sur la Côte d’Azur.

« J’envoie un SMS à Mino Raiola : "Pourquoi pas Mario Balotelli ?" »

« On sait qu’on a besoin d’un attaquant et qu’on perd Ben Arfa… Je me dis : qui est en souffrance quelque part ? J’appelle l’agent de Balotelli. Je lui demande s’il a un attaquant sans lui parler de Mario. Il me donne des noms que je transmets à notre cellule de recrutement. Un jour, je tente le coup et je lui envoie un SMS, deux mois avant la fin du mercato : "Pourquoi pas Mario Balotelli ?" Il ne me répond pas. Je le relance. Pas de réponse. A trois semaines de la fin du mercato, je l’appelle. Je ne lui demande qu’un service : "Parle de Nice à Mario." Trois jours après, l’un de mes joueurs me demande : "Président, vous êtes sur Balotelli ? Un joueur vient de m’appeler pour avoir des renseignements sur Nice. C’est pour Balotelli." Là, j’ai senti une ouverture. Je rencontre Mario avec son agent pendant quatre heures et je découvre un bon gars. J’ai le défaut de travailler à l’intuition. Et Balotelli, c’est un bon mec », confie-t-il dans les colonnes du Parisien.

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