Alors que le feuilleton Jérémy Mathieu n’en finit plus d’envenimer les relations entre le FC Barcelone et le FC Valence, le joueur a fait ce jeudi une sortie médiatique qui pourrait bien accélérer les négociations.
C’est le grand chantier du FC Barcelone cet été. Après avoir bouclé l’arrivée de Luis Suarez en provenance de Liverpool, les dirigeants du Barça s’attellent désormais à progresser sur le dossier du défenseur central. Si la piste menant à Marquinhos, défenseur du PSG, peine à aboutir, celle menant à Jérémy paraît plus proche de la conclusion. Encore faut-il que le Barça fasse un dernier effort, son offre de 15M€ étant encore éloignée des 20M€ de la clause libératoire du joueur, exigés par Valence pour le laisser partir.
MATHIEU NE VEUT PAS ALLER AU CLASH
Lassé de cette situation, l'ancien Toulousain a tenu à prendre les choses en main. « Le 17 juin 2014, moi, Jérémy Mathieu, joueur du FC Valence, veut réagir aux différentes informations qui sont sortis dans certains médias à travers de ce communiqué. En aucun moment mon intention n’a été d’entrer en confrontation avec le FC Valence, par respect envers l’entité et son magnifique public. Cela fait cinq saisons que je suis dans ce club et je lui en suis reconnaissant pour sa confiance envers moi depuis tout ce temps (…) », a-t-il confié dans un long communiqué relayé par Mundo Deportivo.
« JE DEMANDE AU PRÉSIDENT DE VALENCE DE NÉGOCIER MON DÉPART»
« Je demande au FC Valence et à son président, Amadeo Salvo, de comprendre la situation actuelle et d’accepter de négocier mon départ. J’ai l’opportunité de jouer dans le plus grand club du monde et c’est la seule chose que je désire en ce moment, sans oublier tout ce que m’a donné le FC Valence. Je n’ai jamais été une personne polémique et je ne vais pas l’être maintenant, je demande juste du respect et que les gens comprennent bien qu’il y a une situation qui est bénéfique pour toutes les parties. Quand j’ai prolongé avec Valence la saison dernière, le président m’a promis un départ en cas de bonne offre, comme c’est le cas actuellement », a-t-il ajouté.