Jordi Mestre, vice-président du FC Barcelone, tente de minimiser la non-arrivée d'Antoine Griezmann en Catalogne.
"Se queda"… Cette phrase tant connue en Espagne a donc résonné dans les bureaux de Josep Maria Bartomeu en juin avec la décision d’Antoine Griezmann de balayer les avances du FC Barcelone. La star de l’Atlético Madrid reste l’un des cadres de DiegoSimeone, suite à sa volonté de prolonger l’aventure avec les Colchoneros, mais dans un entretien accordé à MundoDeportivo, JordiMestre, vice-président du Barça, explique que le club a vite tourné la page.
« Ce n’est pas un drame que cela ne soit pas produit »
« Il y a des joueurs qui ne veulent pas venir au Barça parce qu’ils pensent qu’ils ne joueront pas en tant que titulaires ou pour des problèmes économiques. On dit que vous transférez pour remplacer quelqu'un, mais la plupart du temps, ce n'est pas comme ça, vous transférez pour renforcer les besoins de l'équipe. Que Griezmann ne veuille pas venir doit être respecté et accepté. Son arrivée n’aurait pas été pour remplacer quelqu’un, mais pour compléter et renforcer l’effectif. Mais il n’est pas venu. C’était une opportunité de marché, mais ce n’est pas un drame que cela ne soit pas produit. Nous l’assumons dans le cadre du football. En passant, je tiens à souligner que nous sommes en infériorité puisqu’il existe des clauses libératoires en Espagne et que le club qui veut un joueur essaie de la réduire en sachant que c’est le maximum pouvant être dépensé. Dans d’autres pays où il n’y a pas de clause, ils ne vous laissent pas demander et ils ne vous répondent pas. Il y a des joueurs qui essaient de forcer leur départ, mais ils peuvent ne pas l’obtenir », explique JordiMestre.