Alors que Jean-Michaël Seri n'a donc pas rejoint le Barça, Jean-Pierre Rivère se prononce de nouveau sur ce rendez-vous raté.
Malgré un intérêt certain du FC Barcelone pour Jean-Michaël Seri en ce dernier mercato estival, les Blaugrana n’ont jamais réussi à valider l’arrivée du cadre de l’OGC Nice. Les Catalans ont finalement décidé de bloquer les négociations avec les Azuréens. Présent en conférence de presse ce lundi, lors de la présentation officielle de ses trois nouvelles recrues (Mendy, Coly et Marlon), Jean-Pierre Rivère, président niçois, n’hésite pas à en rajouter une couche sur ce dossier.
« Quand vous apprenez que finalement ça ne se fera pas, le ciel vous tombe sur la tête et vous cherchez des explications »
« Mika est un garçon qui a un super état d’esprit, qui a toujours été très respectueux du club. J’insiste sur un point : il m’a appelé une fois au téléphone, entre le moment où il a compris que ça ne pouvait ne pas se faire (mercredi) et le lendemain où c’était définitif (jeudi). Il a simplement dit que pour lui, c’était une opportunité très importante et qu’il était déçu. Je suis persuadé que ce n’est pas lui qui a fait des déclarations à la presse du type : ‘’Les murs ont tremblé’’. On ne l’a pas vu, c’est une invention. L’entourage a voulu, à un moment donné, mettre la pression pour sortir d’une situation compliquée, mais je n’ai aucun doute sur Mika. Quand vous apprenez que finalement ça ne se fera pas, le ciel vous tombe sur la tête et vous cherchez des explications. La plus facile, que votre entourage puisse vous donner, c’est que c’est la faute de Nice. Mais la logique, c’est qu’à Nice, on ne freinera jamais un joueur. On n’avait pas retenu Papy Mendy, comment voulez-vous qu’on retienne Seri ? Financièrement, on refuse une offre à 40 millions ? C’est presque notre budget ! D’ailleurs si le Barça s’était braqué, je ne pense pas qu’il nous aurait prêté Marlon », confie Jean-PierreRivère.