Depuis 2011, Stéphane Ruffier défend les couleurs de l'ASSE. Et si certains se demandent pourquoi il n'a jamais été voir ailleurs, le protégé de Jean-Louis Gasset a apporté des réponses à ce sujet.
Du côté de Saint-Etienne depuis 2011, Stéphane Ruffier c’est 333 matchs avec les Verts. Une longévité qui s’explique par les bons résultats du club du Forez en championnat leur permettant de se qualifier régulièrement pour l’Europa League. Saint-Etienne donne ainsi pleine satisfaction à l’ancien joueur de l’AS Monaco. Dans une interview accordée à Yahoo Sport, l'international français a répondu à ceux qui aimerait le voir ailleurs que dans le Forez.
« Je suis dans le top 5 français, dans mon pays, ça ne m’intéresse pas d’aller jouer le milieu de tableau ailleurs »
Stéphane Ruffier a alors expliqué au sujet de son expérience avec l'ASSE : « Il y a quelques années, j’ai été très proche de signer à l’AS Rome. Rudi Garcia, qui était déjà le coach quand Lille me voulait d’ailleurs, m’avait appelé. On avait échangé, j’étais intéressé. Je pensais vraiment signer là-bas, je m’étais renseigné mais finalement je crois que je coutais trop cher en transfert. Ça ne s’est pas fait. Et enfin, d’autres fois, je pouvais partir mais je ne voulais pas partir pour partir. J’ai eu pas mal d’offres pour signer dans le ventre mou du championnat Anglais mais quel intérêt ? Le contrat ? Bien sûr, mais ce n’est pas un critère décisif pour moi car j’ai un bon contrat à Sainté. Je ne me plains surtout pas. Je suis dans le top 5 français, dans mon pays, ça ne m’intéresse pas d’aller jouer le milieu de tableau ailleurs même si c’est encore mieux payé. Je suis un compétiteur, ambitieux, donc mon critère principal est sportif. Beaucoup de gens pensent que l’argent est toujours le premier choix mais ce n’est pas mon cas. Je suis très heureux de ce que j’ai. Pour partir, il me fallait quelque chose de supérieur sportivement. Avec Saint-Etienne, j’ai dû jouer une quarantaine de matches de Coupe d’Europe, on est réguliers dans le top 5/6 de Ligue 1. Le seul truc qu’il me manque ici, c’est d’avoir connu la Ligue des Champions. Mais je n’ai pas fini d’espérer ! C’est encore faisable. On ne sait jamais ».