Un an après le coup du gueule de Bernard Caïazzo, les recruteurs stéphanois ont appliqué une nouvelle stratégie de recrutement.
Il y a dix mois, Bernard Caïazzo, le président du Conseil de surveillance de l'ASSE, jetait un pavé dans la marre : « Des fois, je me pose des questions sur nos recrutements. Des fois je me dis : mais comment on peut passer à côté d'un Boulaya, qui est un joueur prodigieux ? Comment on peut passer à l'ASSE à côté d'un Thuram de Guingamp qui venait de Sochaux ? Ce sont des joueurs qui ne coûtaient pas grand-chose. Il faut qu'on arrive à s'améliorer. Il y a beaucoup de joueurs qui viennent de Ligue 2 et qui sont performants en Ligue 1 ensuite (…) On n'est pas assez observateurs de la Ligue 2. On n'est pas assez dans l'investissement d'avenir. Il faut qu'on pense à tous ces bons joueurs qui sont des bons coups à faire ».
L'ASSE sur les talents de L2
Depuis le coup du gueule du boss, il semble que les recruteurs stéphanois aient augmenté leur surveillance des pépites de Ligue 2. Après la signature actée du milieu offensif gauche de Clermont Franck Honorat, qui doit rejoindre l'ASSE en fin de saison, les Verts s'intéressent de près à plusieurs grands talents de Ligue 2 : Lucien Agoumé (17 ans), le grand espoir du FC Sochaux, Florian Aye (22 ans), le buteur de Clermont, ou encore Silas Wamangituka (19 ans), l'avant-centre du Paris FC.