En juillet 2020, l'ASSE n'a pas lésiné sur les moyens pour arracher Adil Aouchiche des mains du PSG. Ayant mis en place un opération assez onéreuse, le club stéphanois avait prévu de l'alléger à l'aide d'un plan bien ficellé. Cependant, tout aurait échoué, faute d'accord avec le joueur.
Lors de l’été 2020, l’ASSE pensait avoir fait une excellente affaire en subtilisant Adil Aouchiche des mains du PSG. Considéré comme très prometteur, le joueur d’aujourd’hui 19 ans avait décidé de signer son premier contrat professionnel avec les Verts afin de se garantir un temps de jeu convenable qui puisse l’aider à poursuivre sa progression. À l’époque, Claude Puel n’avait pas lésiné sur les moyens pour s’attacher les services de l’international U20 tricolore. Néanmoins, l’ASSE serait face à un énorme problème d’ordre économique avec Adil Aouchiche désormais.
Le plan de l’ASSE pour alléger l’opération Aouchiche a échoué
Selon les informations de L’Equipe, Claude Puel avait mis en place un plan plutôt onéreux pour arracher la pépite des mains du PSG, puisque le salaire d’Adil Aouchiche lors de sa première saison (80 000€ mensuels) devait grimper jusqu’à 100 000€ lors de sa troisième année dans le Forez (en passant par 90 000€ lors de sa deuxième saison). À cela, l’ancien manager général aurait ajouté une prime à la signature de 4M€. Et pour faire face à ce gros investissement, l’ASSE avait pensé à un autre plan. L’actuel 18e de Ligue 1 voulait l’amortir sur cinq ans, en faisant signer une prolongation pour deux saisons supplémentaires à Adil Aouchiche sous seing privé pour être en accord avec l’article 260 de la charte du football qui limite la durée d’un premier contrat professionnel à trois ans. Tout en respectant le règlement, l’ASSE aurait pu officialiser cela au bout de six mois. Néanmoins, cette prolongation n’a jamais été signée. Ainsi, une grande partie de la prime à la signature d’Adil Aouchiche doit être amortie sur ces trois ans, soit jusqu’en 2023, faisant passer son salaire mensuel de 90 000€ à 180 000€. L’ASSE n’est pas au bout de ses peines avec ce dossier.