Sollicité par Eurosport, le président du conseil de surveillance de l’ASSE Bernard Caïazzo a évoqué la formation et le cas Allan Saint-Maximin.
« Nous voulons maintenir notre niveau mais nous aurions préféré progresser. » La confidence est signée Bernard Caïazzo et elle témoigne de la frustration du président du conseil de surveillance des Verts, qui ont signé un mercato timide et subi de plein fouet la perte de compétitivité des clubs français.
« LE SALUT DES CLUBS FRANÇAIS PASSE PAR LES JEUNES »
L’ASSE a fait avec les moyens du bord et a logiquement essuyé quelques refus, notamment en raison de la concurrence des clubs étrangers. Pour Caïazzo, une seule solution, promouvoir les jeunes du centre de formation. « Ce n'est sans doute pas à moi de le dire mais Lyon n'est pas stupide, on l'a vu ces vingt dernières années, et l’OL sait ce qu'il fait. Aujourd'hui, le salut des clubs français passe par les jeunes », a-t-il confié à Eurosport.
« ARSENAL, LA JUVE ET L’AC MILAN NOUS ONT FAIT DES OFFRES MAIS… »
Les Verts ont donc décidé de ne pas recruter Morgan Amalfitano dans les dernières heures du mercato pour donner sa chance à Allan Saint-Maximin, l'un des grands espoirs de leur centre de formation. « Arsenal, la Juve et l’AC Milan nous ont fait des offres mais on a choisi de le garder ». Une décision qui répond aussi à une logique économique puisque l'ancien Lorientais émargeait à 210 000 euros mensuels à l’OM.