Pour compenser l’absence de Sow qui disputera la CAN, Lille veut un attaquant et anticipe même son probable départ définitif en juin. Nolan Roux est une des priorités.
Le mercato sera agité du côté du LOSC. Pourtant, l’élimination en Ligue des champions resserre les ambitions du champion en titre et dégage le calendrier. Mais les absences conjuguées de Moussa Sow pendant plus d’un mois pour la Coupe d’Afrique des Nations et de Tulio de Melo, éternel blessé, contraignent les dirigeants à regarder de près le marché des attaquants puisqu’ils sont orphelins d’avant-centre digne de ce nom. Le Polonais Ireneusz Jelen n’étant là que pour faire le nombre. Par ailleurs, le recrutement d’un attaquant de premier plan permettrait au LOSC d’anticiper la prochaine intersaison durant laquelle Moussa Sow a de fortes chances de faire ses valises. L’international sénégalais, sous contrat jusqu’en juin 2013, n’a toujours pas trouvé d’accord pour la prolongation de son bail. Très gourmand, Sow demanderait près de 250.000 euros par mois. Un montant qui ne cadre pas avec la grille salariale du club nordiste. Du coup, il pourrait partir en juin en cas de bonne proposition. La barre est fixée à 15 millions d’euros. Des clubs comme Fenerbahçe ou Galatasaray sont déjà dans les starting-blocks.
Contact établi
Lille disposant d’un petit trésor de guerre, les dirigeants sont donc dès maintenant à la recherche de la perle rare. D’après nos informations, ils ont récemment relancé très concrètement la piste de l’attaquant du Stade Brestois, Nolan Roux, qui vient d’aligner plusieurs performances de haut vol. Le joueur est candidat au départ pour franchir un palier et le tarif est fixé. Sa clause de sortie est de huit millions d’euros et ne sera pas négociable puisque le joueur appartient pour moitié au Racing Club de Lens. En cas de transfert, Lens et Brest toucheront donc chacun 4 millions d’euros. Lille a approché le joueur pour connaître ses intentions et son envie de bouger cet hiver. Si Nolan Roux ne ferme pas la porte, les dirigeants brestois sont nettement plus frileux. À la lutte aux limites de la zone rouge, Brest ne veut pas courir le risque d’une descente en Ligue 2 en laissant partir son meilleur joueur en cours de saison. D’ailleurs, d’après nos informations, cette clause de départ serait surtout un accord moral entre les différentes parties, valable pour l’intersaison, et les dirigeants bretons semblent certains de conserver leur attaquant jusqu’en juin. Les négociations se poursuivent néanmoins même si les chances sont minces de voir cette opération bouclée au cœur de l’hiver.