Avec l'élimination en quart de finale de la C1, le coach parisien se trouve désormais sans filet face au choix des propriétaires qataris quant à son avenir. Va-t-il être prolongé ?
Conformément à ce que Le 10 Sport avait révélé il y a plusieurs mois, les propriétaires qataris du PSG, malgré des déclarations répétées sur l’imminence d’une prolongation du contrat de Laurent Blanc, n’ont pas transmis d’offre concrète à leur entraîneur avant l’issue du quart de finale retour de la Ligue des champions. Et pour cause…
BLANC N'A PLUS SON BAREME DE PRIMES POUR L'AN PROCHAIN
Comme révélé par Le 10 Sport, le contrat actuel de Laurent Blanc, qui porte sur deux ans, prévoit pour la seconde année à venir, une rémunération en salaire fixe très modique. La reconduction du gros barème de primes annuelles touché cette saison par Blanc (autour de 1.5 millions d’euros échelonnés sur trois versements a priori) était elle conditionnée par une qualification du PSG pour les demi-finales de la Ligue des champions. D’où le peu d’empressement des Qataris à prolonger le bail de Blanc avant cette échéance…
DOHA A LES COUDEES FRANCHES
Comme le PSG vient d’être éliminé par Chelsea au stade des quarts de finale, la direction qatarie a donc les mains totalement libres. Désormais, Laurent Blanc n’a plus de protection : si Doha décide de s’en séparer, cela ne coûtera quasiment rien en indemnité. En l’état, rien n’a filtré sur les intentions des Qataris : vont-ils prolonger malgré tout le contrat de Blanc ? Ou vont-ils attendre encore, surtout qu’ils n’ont pas manqué de constater qu’Arsène Wenger, sur lequel ils ont toujours plus qu’un œil, n’a pas à ce jour prolongé avec Arsenal ?
Pour Laurent Blanc, il apparaît en tout cas clair que l’élimination en quarts de finale contre Chelsea est une bien mauvaise nouvelle, à plus d’un titre.
A.H.