C’est officiel depuis vendredi, l’OGC Nice a été racheté par un groupe d’investisseurs chinois et américains. La troisième tentative a été le bonne pour les Aiglons.
L’OGC Nice vient de changer de dimension. Le rachat du club par un groupe d’investisseurs chinois et américains à hauteur de 80% du capital va en effet permettre à l’écurie azuréenne de pouvoir se donner un nouvel élan. Les dirigeants niçois ont désormais la possibilité de s’offrir des joueurs de talents mais également de conserver ses pépites, autrefois cédées dès qu’une opportunité financière intéressante se présentait. Pour parvenir à ce rachat, Nice a toutefois dû se montrer patient. Très patient…
Un dossier initié par Éric Besson
Selon nos informations, la première tentative de rachat date de 2012. À la manette, un certain Éric Besson, ancien ministre de Nicolas Sarkozy (2009-2012), à l’origine de tous les dossiers de reprise de l’OGC Nice. Fan de football, l’homme politique s’est reconverti en apporteur d’affaire. Il travaille sur le rachat du bastion azuréen depuis la première prise de contact avec un investisseur saoudien, il y a quatre ans. Mais au début de l’année 2013, l’affaire avorte. Trois plus tard, début 2016, les supporters niçois pensent enfin tenir un repreneur. Tout est calé, les fonds pour le rachat sont conformes, une conférence de presse est organisée. Mais à l’heure de fournir les fonds pour le développement du club, les garanties ne sont plus là du côté du repreneur britannique. Obligation de faire demi-tour... Quelques semaines plus tard, l’OGC Nice persiste et signe enfin la troisième tentative. Là encore Eric Besson a joué les intermédiaires. Le projet de ce consortium sino-américain prévoit que Jean-Pierre Rivère et Julien Fournier restent aux commandes du club pendant trois ans minimums. Ils conservent leurs prérogatives sportives. En revanche, le volet « business » sera géré par les nouveaux actionnaires. Objectif : faire entrer le club dans une nouvelle dimension marketing sur la scène internationale.