Attendu par Romeyer à l’ASSE, il tacle Caïazzo
Thibault Morlain

Un peu d’air pour Laurent Batlles. Avec la victoire de l’ASSE contre Laval, l’entraîneur des Verts s’offre du répit, mais le danger resterait présent. D’ailleurs, aux dernières nouvelles, il a été annoncé qu’en interne, l’ASSE réfléchissait à la succession de Batlles et le nom de Frédéric Antonetti avait alors été évoqué. Mais voilà que le principal intéressé a tenu à rétablir la vérité. 

Alors que la situation est critique à l’ASSE, Laurent Batlles voit la menace s’intensifier. S’il est toujours l’entraîneur des Verts actuellement, cela pourrait ne pas durer. En effet, L’Equipe a pu expliquer qu’en interne, la succession de Batlles était évoquée. Mais qui pourrait venir s’asseoir sur le banc de l’ASSE ? Selon les informations du quotidien sportif, dans le clan de Roland Romeyer, on verrait d’un bon oeil le retour de Frédéric Antonetti, lui qui avait permis aux Stéphanois de remonter en Ligue 1 il y a quelques années. 

« Aucun contact avec l'AS Saint-Étienne »

Reverra-t-on alors Frédéric Antonetti sur le banc de l’ASSE ? Pour L’Equipe, l’entraîneur de 61 ans a répondu, expliquant : « C'est avec le plus grand étonnement que j'ai pris connaissance de l'article paru ce jour dans l'Équipe indiquant que des "proches de Romeyer planchaient déjà sur le retour de Frédéric Antonetti". Je tiens à préciser que je n'ai eu aucun contact avec l'AS Saint-Étienne pour y prendre d'éventuelles fonctions et je souhaite mettre un terme aux spéculations qui enflent depuis déjà quelques semaines ». 

« Il est totalement saugrenu de penser que je pourrais envisager de retravailler avec lui »

Et Frédéric Antonetti ne s’est pas arrêté là, puisqu’il en a également profité pour lâcher un tacle à Bernard Caïazzo : « Les supporters du club connaissent les conditions de mon éviction de l'AS Saint-Étienne en 2004, ainsi que son responsable, toujours dirigeant au club actuellement, qui a mené les intrigues, manipulations et manigances qui ont conduit à ce départ forcé. Il est totalement saugrenu de penser que je pourrais envisager de retravailler avec lui (Caïazzo) ». 

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