Coup de tonnerre à l’ASSE, une révolution est en marche
Thibault Morlain

La crise n’en finit plus à l’ASSE. Aujourd’hui, les Verts occupent toujours la dernière place du classement de Ligue 2. Laurent Batlles n’arrive pas à trouver la solution, mais voilà que les questions commencent à se poser sur son avenir. Et visiblement, en coulisses, certaines manoeuvres se réaliseraient dans l’optique de remplacer l’actuel entraîneur de l’ASSE. Explications. 

Le 30 décembre dernier, l’ASSE réussissait à arracher un match nul (1-1) contre Caen. Un résultat qui a visiblement donné un peu d’air à Laurent Batlles qui aurait pu être démis de ses fonctions en cas de défaite. Mais l’épée de Damoclès resterait présente au-dessus de l’entraîneur de l’ASSE, qui expliquait dernièrement à propos de son avenir : « Aujourd'hui, je fais mon travail comme je dois le faire. Je ne me sens pas menacé, j'essaie d'amener mon groupe là où je veux l'amener ». 

Antonetti à la place de Batlles ? 

Laurent Batlles ne se sent donc pas menacé. Pourtant, l’entraîneur de l’ASSE peut s’inquiéter. En effet, selon les informations de L’Equipe, sa succession serait un gros sujet actuellement en interne. Comme expliqué par le quotidien sportif, ça bougerait en coulisses pour l’après Batlles et l’identité de son successeur pourrait même déjà être connue. Des proches de Roland Romeyer rêveraient notamment d'un retour de Frédéric Antonetti, lui qui avait fait remonter l’ASSE en Ligue 1 en 2004. Le plan serait d’ailleurs d’associer Antonetti à Razik Nedder, actuel entraîneur de la réserve. 

Ça chauffe pour l’entraîneur de l’ASSE

Un autre nom résonnerait également dans le Forez pour remplacer Laurent Batlles sur le banc de l’ASSE : Patrice Garande. Ancien du club stéphanois, il pourrait alors être appelé pour jouer les pompiers de service. Batlles a donc de quoi s’inquiéter lui qui aurait déjà pu être remercié. Comme révélé par L’Equipe, avant la Coupe du monde, suite à une défaite contre Rodez, Roland Romeyer souhaitait se séparer de l’actuel entraîneur de l’ASSE, une décision à laquelle Jean-François Soucasse, président-exécutif, Loïc Perrin, coordinateur sportif, et Samuel Rustem, directeur général adjoint en charge des activités sportives, s’étaient finalement opposés. 

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