Bernard Mendy s'est confié sans langue de bois après sa signature à Odense. L'ancien Parisien évoque son glorieux passé mais aussi ses transferts avortés à MU, Arles, Evian et Larissa.
Contacté par France Football, Bernard Mendy est revenu avec une grande honnêteté sur ses tribulations, et erreurs, lors de ce dernier mercato. Avant d’atterrir à Odense, en course pour disputer les barrages de la Ligue des champions la saison prochaine, Mendy a loupé plusieurs occasions de sortir du chômage :
Arles-Avignon : « Le coach, Faruk Hadzibegic, que je remercie, m'a contacté. Mais le club était contrôlé par la DNCG et on n'a pas pu tomber d'accord. Pourtant, contrairement à ce qu'on dit, je ne demande pas beaucoup. C'était juste un problème de DNCG. Moi, le défi m'intéressait, je n'avais pas peur. »
Caen : « Je tiens déjà à remercier ce club, mon club formateur, qui m'a très bien accueilli, qui m'a permis de m'entraîner pendant six mois. Que ce soit avec le président, Franck Dumas, les joueurs ou l'encadrement, de l'intendant à la cuisinière, tout s'est très bien passé. Malheureusement, ça ne s'est pas fait. Ils ont signé Proment et n'avaient plus les fonds pour moi. »
Larissa (Grèce) : « Larissa voulait me faire signer, mais le club a voulu me la faire à l'envers. On s'était mis d'accord pour un bail de quatre mois, tout était ficelé. J'y suis allé et ils ont changé leur proposition au dernier moment. J'ai préféré décliner. Eux ont dit que je n'avais pas satisfait à la visite médicale, mais c'est faux. »
Evian-Thonon-Gaillard (Ligue 2) : « Si je pouvais revenir en arrière, j'aurais choisi Evian. J'avais rencontré le président, le directeur sportif, le challenge m'intéressait parce qu'ils jouent la montée. Finalement, j'ai choisi la Grèce et j'ai pris une banane... J'ai rappelé le président d'Evian, mais on était à deux heures de la fin du mercato, c'était trop tard. »
Aujourd’hui à Odense, où « il fait très très très froid, je dis bien très froid », Mendy a connu un passé glorieux avec l’équipe de France et le PSG. A l’époque, la grande Europe s’offrait apparemment à lui : « Quand j'étais à Paris, j'ai eu la possibilité de signer à Manchester United, mais ça ne s'est pas fait. C'était un grand club, Paris aussi. »