Mercato : Des stars attendues au Paris FC, c’est la douche froide !
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

La LFP et son président Vincent Labrune voient forcément d’un très bon œil le rachat du Paris Football Club par la famille Arnault et le groupe Red Bull. Mais alors que certains imaginent déjà plusieurs gros noms débarquer dans l’autre club de la capitale, cela ne serait pas la tendance dans un avenir proche.

Le rachat du Paris Football Club par la famille Arnault, troisième fortune mondiale, et le groupe Red Bull a fait naître des fantasmes. Il faut dire que les ambitions de l’actuel leader de Ligue 2 vont être largement revues à la hausse à moyen terme, avec des recrutements ambitieux pour renforcer l’équipe. Le PFC s’inspirera-t-il du PSG en enrôlant de grands noms dès le début ? Cela n’est pas la tendance malgré les espérances de la LFP.

« Vincent Labrune croise les doigts pour que les Arnault se payent des stars, mais... »

« C’est vrai que pour la LFP, on n’est pas sur une dynamique ultra positive, souligne l’économiste du sport Pierre Rondeau, interrogé par le magazine Capital. Vincent Labrune croise les doigts pour que les Arnault se payent des stars. À la Ligue, ils imaginent déjà des derbys parisiens autour de la Tour Eiffel. Mais les Arnault sont des entrepreneurs rationnels qui ne prennent pas de décisions sur un coup de folie. Ce qui arrive souvent dans le football ».

« On s'oriente davantage vers une progressive montée en puissance »

Un proche du dossier avait déjà mis les choses au clair concernant l’avenir du PFC. « Il ne faut pas s'attendre à une révolution, le budget ne va pas s'envoler, ni le club s'engager dans une politique de transferts inflationniste. La saison 2024-2025 est déjà calée, on s'oriente davantage vers une progressive montée en puissance », disait-il au Figaro. Même son de cloche chez le journaliste Daniel Riolo sur RMC : « Il faut aussi calmer son excitation, c'est que ça ne va pas aller très vite. Ils ne vont pas tout de suite arriver et sortir le chéquier ». Il faudra ainsi s'armer de patience.

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