Nancy est enfin sorti de la zone de relégation après sa victoire dimanche face à Évian (3-1). Un espoir auquel Jacques Rousselot ne croyait presque plus. « Je pensais avoir des matchs retour compliqués, être emmerdé jusqu’à la fin du Championnat, confie le président nancéen dans L’Équipe. Pour moi, on était en L2 à 98 %. Et voilà, on redresse la barre. Émotionnellement, ce soir (hier soir), c’est exceptionnel. On revient de l’enfer. »
« Je souffre, mais en silence »« Je souffre, mais en silence, ajoute Rousselot. Quand je vois mes copains de Metz, Strasbourg, Nantes, du Mans ou de Lens… Ma femme pourrait en témoigner : je stresse, j’essaye de rassembler des idées positives pour la suite mais ce n’est pas facile, vraiment. Car ici, pour moi, c’est le travail de toute une vie. (…) Je suis imprégné par une mission : aller chercher ce sauvetage. »