Six mois après le rachat de l’AS Monaco par l’investisseur russe Dmitri Rybolovlev, le Prince Albert revient sur cette opération et offre sa nouvelle vision du club de la Principauté.
De bonnes raisons de vendre ?
Interrogé au micro de Canal +, Albert de Monaco explique pourquoi il a finalement décidé de céder 66% des parts du club à l’investisseur russe Dmitri Rybolovlev. Il évoque notamment un manque de moyens financiers qui l’a contraint à aller cherche de l’aide à l’étranger : « Il y a des facteurs capitaux dans le football moderne, dont l’argent... On voit des salaires et des prix d’achat exorbitants. Pour monsieur tout le monde, c’est difficile. On a gouté a une finale de C1, on avait envie de gouter a cet évènement encore une fois. C’est une raison essentiellement économique. On arrivait plus à pouvoir maintenir notre équipe à un niveau acceptable. On ne pouvait pas envisager l’avenir du club autrement que par l’arrivée d’un nouvel investisseur », explique t-il. Le Prince précise néanmoins qu’il reste très impliqué au sein du club.
Toujours un œil sur Louis II
« Je me tiens au courant de la marche au club, des transferts, de la stratégie...Même si je ne gère plus vraiment le mercato, j’ai encore mon mot à dire sur de nombreuses décisions sportives et extra-sportives auprès du conseil d’administration », précise Albert de Monaco qui reste donc le premier supporter de l’ASM et qui a d’ailleurs pu apprécier les opérations réalisées à coups de millions russes depuis l’hiver dernier. Un procédé qui rejoint directement celui du PSG, dont le Prince vante la rivalité sportive.
Paris, l’autre nouveau riche
On avait les Qataris à Paris, et les Russes sont arrivés quelques moins plus tard à Monaco. Pour le Prince Albert, cette nouvelle rivalité des investisseurs dans l’Hexagone en peut être que prolifique pour le football français : « Il y a toujours une très belle rivalité avec le PSG. Elle est passive, et se déroule dans un bon esprit. C’est le principal. L’arrivée d’autant de joueurs stars va tirer tout le monde vers le haut. C’est une bonne chose », précise t-il. En attendant de pouvoir retrouver les sommets de la Ligue 1 aux-côtés du club francilien, le Prince Albert participe autant bien que mal à la renaissance de son club de cœur. Sauf que cette fois, ses alliés ont apporté un chéquier bien plus épais.