Terreurs du championnat jusqu'à la trêve, les Girondins en sont devenus la risée. Leur déconfiture suscitent les commentaires moqueurs à commencer à par Rudi Garcia et surtout l'inénarrable Loulou Nicollin.
Bordeaux a perdu tout le respect de la Ligue 1 en même temps que son avance confortable depuis la trêve. Depuis le début de l’année, le futur ex-champion a adopté un rythme de relégable avec les défaites qui vont avec face aux adversaires de moindre calibre (Le Mans, Nancy, Valenciennes…). A quatre journées de la fin, le titre est perdu. La Ligue des champions peut-être aussi, elle qui a tant vampirisé les esprits girondins cette saison.
En une saison, Bordeaux pourrait passer du rêve d’entrer parmi les grands d’Europe (quart de finaliste en Ligue des champions) à anonyme de la Ligue 1 (les Girondins sont actuellement 6e du championnat). L’incroyable spirale négative bordelaise n’inspire aucune compassion chez ses adversaires. Rudi Garcia, entraîneur de Lille dernière équipe battue par Bordeaux en Ligue 1, a lancé une première pique sur la mauvaise gestion médiatique de Laurent Blanc : «On n'en (d’un départ du LOSC) parle pas à ce moment de la saison, ça a fait mal à d'autres clubs je crois (en référence à Bordeaux et Blanc)...»
Sorti d’une cure vécue aux côtés de son grand ami Georges Frêche, Louis Nicollin n’a lui pas perdu sa verve. Après avoir expliqué que Montpellier n’avait rien «à caguer de l’Europe», le président héraultais a déversé sa haine du club bordelais : «Le grand Bordeaux nous donne du moral. Mercredi, j'étais en cure et j'ai sauté comme un cabri quand j'ai vu que Valenciennes leur en a filé deux.» Encore des arguments pour que Bordeaux réagisse face à tant de moqueries. Mais en a-t-il les moyens ?