Toulouse - Sissoko : « Je stagne »
La rédaction

Encore jamais par Laurent Blanc en équipe de France, le milieu toulousain, Moussa Sissoko, admet qu'il est peut-être temps de quitter son club formateur, et donne rendez-vous l'été prochain. 

Toulouse est toujours en course pour une place européenne. Vous pensez avoir les moyens d’en accrocher une ? Oui. On n'est pas loin, au niveau de la qualité du groupe on a le potentiel pour bien finir la saison. Il reste pas mal de matchs, alors il faut prendre le plus de points possible pour accrocher l'Europe.

N’êtes-vous pas tenté par une nouvelle aventure, de nouveaux défis ? Ca fait cinq ans que je suis à Toulouse, j'ai pas mal progressé, et là c'est vrai que je stagne un peu. Peut-être qu'il me faut quelque-chose d'autre pour franchir un palier, donc on verra si j'ai l'opportunité de changer de club. Mais pour l'instant je suis à Toulouse, et je vais essayer de faire les meilleures prestations possibles.

Est-ce que les discussions ont déjà commencé pour un éventuel départ cet été ? On verra bien ce qui se passera en fin de saison. Ca peut aller vite, j'ai un contrat avec Toulouse, j'ai un agent donc je le laisse gérer ça, et moi je fais mon job sur le terrain. Mais comme tout le monde, on veut aller plus haut. Il y a des grosses équipes, le Real madrid, Barcelone, Manchester... Mais ça passe par des bonnes performances sur le terrain, et après par une entente entre les clubs et mon agent.

Passer un échelon, ce serait un autre club français ou l'étranger ? Il faut que j'en discute, mais j'ai une préférence pour le championnat anglais qui me correspond le mieux.

Vous ne faîtes plus partie des listes de Laurent Blanc. C'est un regret ? Oui, je suis déçu. Après c'est parce-qu'il me manque certaines choses, peut-être que je suis moins régulier que les autres. Le sélectionneur fait ses choix, il faut les accepter. Et c'est à moi de continuer à bosser pour réintégrer le groupe le plus rapidement possible.

L'Euro, vous y croyez encore ? Oui, j'y crois. Il faut toujours avoir l'espoir sinon ça ne sert à rien de continuer à penser à l'équipe de France. Il reste encore quelques mois, beaucoup de matches, donc tout peut aller vite durant cette fin de championnat.

Vous allez piquer la place de votre pote, Alou Diarra? (Rires) Piquer sa place, non. On n’a pas le même registre. Donc tous les deux ensemble ce serait bien!