Comme certains présidents l’ont précisé, le mot grève ne serait pas le terme juste pour évoquer le weekend du 30 novembre. Noël Le Graët confirme.
Jeudi, les présidents des clubs professionnels ont décidé de fixer une « journée blanche » en protestation à la taxe à 75% concernant les plus hauts revenus. Prévue fin novembre, cette journée sans matchs de Ligue 1 et de Ligue 2 sera sans doute au cœur des discussions la semaine prochaine lorsque les dirigeants du football français rencontreront le Président de la République, FrançoisHollande. Une rencontre initiée par le président de la FFF, Noël Le Graët.
LE GRAËT SERA PRÉSENT
« Je n’ai pas à donner mon avis sur la décision des présidents des clubs. Ce que je peux simplement vous dire, c’est que j’ai joué mon rôle, puisque mardi, c’est moi qui leur ai obtenu un rendez-vous avec le président François Hollande, par l’intermédiaire de Jean-Yves Le Drian (ministre de la défense, ancien président du conseil régional de Bretagne). Ce rendez-vous aura lieu jeudi prochain à l’Elysée. Je les accompagnerai. »
RIEN DE COMPARABLE AVEC KNYSNA
Contacté par Ouest-France, le président de la FFF a confirmé qu’il ne fallait pas parler de grève, contrairement à l’épisode Knysna lors de la Coupe du monde 2010 : « Utiliser le terme grève, dans ce cadre, est stupide. C’est un mot qui ne convient pas. On a parlé de grève des joueurs en 2010 en Afrique du Sud, on a vu ce que ça a donné pour l’image du football… »