La direction de l'AS Saint-Etienne a confirmé les nominations de Willy Sagnol et Jacques Santini dans l'organigramme des Verts. Mais leurs prérogatives restent floues et l'impact immédiat de ces décisions incertain.
La restructuration interne des Verts n’en finit plus. Roland Romeyer a repris la main sur le champ sportif. Il peut donc mettre en place ses idées. Premières conséquences, les arrivées de deux anciens Verts aux CV fournis. Willy Sagnol intègre le conseil de surveillance, composé de douze membres et présidé par Bernard Caïazzo. Jacques Santini sera, lui, plus en contact avec Roland Romeyer puisqu’il dirigera la commission technique et sportive du directoire présidé justement par Romeyer.
Le passé sportif et l’affection de ces deux hommes pour les Verts sont indéniables. Leur capacité à faire basculer la saison de l’ASSE dans le bon sens est-elle plus sujette à question. Consultant depuis plusieurs années, Santini pourra-t-il vraiment être en place ses idées sans décrédibiliser son entraîneur, Christophe Galtier. Simple membre du conseil de surveillance, Sagnol n’aura pas, lui, de responsabilités directes sur les urgences actuelles : compositions des équipes, systèmes de jeu, recrutement…
Mis à part renforcer l’identité du club en utilisant ses anciennes gloires ou se doter par procuration d’une crédibilité pour Romeyer, ces décisions ne pourraient avoir un impact que dans un avenir relativement éloigné. Et aujourd’hui, Saint-Etienne, 17e et premier non relégable, avait probablement besoin d’autre chose.