Sadran c’est plus fort que tout
La rédaction

Certains le trouvent radin ou un peu fou, d'autres dur en affaire. Au final, c'est toujours lui qui a le dernier mot. Olivier Sadran est le président du TFC et dans la gestion du dossier Gignac, il a prouvé que la patience avait ses raisons. Gignac est parti pour 18M, pas un sou de moins.

Sadran voulait récupérer 15 millions d'euros minimum pour le transfert de son attaquant vedette. Seul problème, 22% de la transaction doivent être reversé au club de Lorient qui a fait débuter Gignac en L1. Le calcul est simple: pour récupérer 15M, il faut vendre Gignac à 18M. Et pour Olivier Sadran, un seul mot d'ordre: ne jamais céder. Voilà la tactique Sadran. Elle a déjà fait ses preuves à nombreuses reprises avec Gignac l'an passé ou pour les possibles transferts de Capoue et Sissoko. Le président toulousain ne se sépare pas de son ossature facilement. Résultat, le TFC conserve une équipe très compétitive avec un effectif jeune (beaucoup de joueurs du centre de formation) et stable. Peut-être la recette du succès...

Reste une dernière bonne affaire à faire pour le président toulousain, le recrutement d'un attaquant pour palier le départ de Dédé Gignac. Jusqu'à présent, à ce jeu-là aussi Olivier Sadran ne s'est pas souvent trompé. En témoigne les prestations de Gignac ou Elmander lors des dernières saisons.

Les affaires de Sadran

En 2008, le magazine Challenge classait Olivier Sadran parmi les 500 plus grandes fortunes de France. A son actif, un magot estimé à 59 millions d'euros. Depuis, le président de Toulouse a gagné de l'argent. Beaucoup d'argent... Directeur du groupe Newrest, spécialisée dans la restauration aérienne, l'homme d'affaire a permis à son entreprise de doubler son chiffre d'affaire en quatre ans (de 196 à 407,8 millions d'euros).

Et Olivier Sadran dispose de beaucoup d'autres business. Il gère notamment les installations de différents sites pétroliers. Et impose un leadership conséquent sur le continent africain dans divers sociétés en relations avec les compagnies aériennes. De nombreuses activités et un charisme qui le valent aujourd'hui le surnom de "petit Aulas".