Présent jeudi soir au stade Jean Bouin, pour assister au match du Variétés Club de France, Laurent Roussey, a confié au 10 Sport les projets sur lesquels il travaille actuellement. Après son procès qui l'a opposé à l'ASSE, il lui tarde de retrouver les terrains.
Depuis son licenciement, en novembre 2008, pour « faute grave » par l'AS Saint-Etienne, à la suite des mauvais résultats du club, Laurent Roussey avait disparu de la circulation. Il est réapparu, jeudi soir, au stade Jean Bouin, à Paris, à l'occasion du match du Variétés Club de France, dont il est membre.
Il élabore un logiciel informatique Détendu, l'ancien coach des Verts a évoqué sa situation personnelle. « J'approfondis mon métier d'entraîneur. Je vois beaucoup de matchs, j'observe beaucoup de joueurs et je cherche à perfectionner ma façon de travailler, confie-t-il. Depuis six mois, je travaille avec des informaticiens de l'Université de Nice (Sophia-Antipolis), pour mettre un jour un logiciel pour analyser toutes sortes de données footballistiques ». Un logiciel informatique, strictement à usage personnel, recoupant des données tactiques, techniques, psychologiques... Comme en utilisent de plus en plus souvent les entraîneurs des clubs professionnels. « J'espère qu'il sera bientôt au point. Il me tarde de pouvoir le mettre en application avec une équipe », déclare-t-il.
« Ca commence à faire long » Laurent Roussey, n'a pas vraiment l'intention de se reconvertir en pro de l'informatique. Après un an et demi d'inactivité, le Nîmois a des fourmis dans les pieds. « Ça me démange de revenir sur les terrains. De prendre à nouveau en charge une équipe, confesse-t-il. Après le licenciement, il y a d'abord le contre-coup, puis le besoin de se ressourcer et de profiter de ses proches. Mais là, ça commence à faire long ». Pourtant, l'ancien coach de l'AS Saint-Etienne, assure n'avoir été contacté par aucun club professionnels depuis son licenciement. Il n'a pour l'instant aucune touche concrète.
« Blessant d'en arriver jusque là » Laurent Roussey a également pris le temps de revenir sur le litige judiciaire qui l'a opposé à son ancien club. Le 17 mars dernier, il a obtenu gain de cause devant le Tribunal des Prud'hommes. L'AS Saint-Etienne a été condamnée à lui verser 1,140 million d'euros, pour rupture abusive de contrat. Laurent Roussey réclamait 2,1 millions d'euros dont 600 000 pour le préjudice moral subi. « Pour moi, c'est de l'histoire ancienne. J'ai envie de passer à autre chose. Mais c'est vrai que c'est rageant, blessant, d'en arriver jusque là avec des gens avec qui on a travaillé pendant des mois », confesse-t-il. L'AS Saint-Etienne a en tout cas jusqu'à lundi prochain pour faire appel de la décision du tribunal. Laurent Roussey, lui, ne le fera pas. Mais fait un appel du pied aux clubs éventuellement intéressé pour l'engager.