Jérôme Rothen accueille son ancien club, le PSG, à Furiani (17h). Un moment particulier pour celui qui se considère encore comme « un supporter du PSG » même si la fin de son histoire parisienne pourrait lui laisser un goût amer…
Ce match contre le PSG qui aura lieu samedi à Bastia, vous l’attendez depuis l’annonce du calendrier ? C’est sûr que quand le calendrier est tombé les deux premiers matchs que j’ai regardé c’est la venue du PSG à Bastia et le match retour au Parc. Bien sûr c’est un match qui me tient à cœur, forcément. Cela représente beaucoup de choses pour moi, une grosse partie de ma carrière. Quand tu as passé 6 ans dans un club tu as un petit pincement au cœur quand tu joue contre lui. Ma carrière continue et je suis très content de revoir des joueurs avec qui j’ai évolué même s’il n’en reste pas beaucoup (rires). Mais surtout de voir encore des gens du club parce que, malgré tout, j’ai gardé de très bons rapports avec tous ces gens-là.
Que pensez-vous du PSG depuis le début de la saison ? On a senti en début de saison qu’il avait besoin d’un temps d’adaptation, d’apprendre à se connaître. Ce n’est jamais facile quand on change beaucoup de joueurs. L’équipe se cherchait un peu mais depuis deux ou trois matchs on sent un très gros potentiel. Après, sur un match, il peut se passer n’importe quoi et on peut les perturber si on est très solides.
Et les débuts fracassants de Zlatan ? Pour moi, c’est un des meilleurs joueurs du monde. Qu’il marque des buts cela ne me surprend pas. Qu’il soit aussi efficace que Cristiano Ronaldo ou Messi quand il y a une occase, cela ne me surprend pas. Franchement, c’est un joueur à part. On a la chance de l’avoir dans le championnat. Cela fait bien longtemps que nous n’en avons pas eu un de cette trempe. Pour moi, le dernier c’était Zinedine Zidane. Profitons de lui ! Quand je vois la défense Bastiaise qui évoluait pour la plupart en National il y a deux ans… C’est incroyable pour eux de rivaliser avec lui sur un match. Si on leur avait dit ça il y’a deux ans… C’est une pression positive pour eux, un vrai plaisir.
L’accueil au stade Furiani risque d’être chaud pour Zlatan et le PSG, non ? Oui, ce sera chaud. Mais attention, c’est clair que le douzième homme existe ici peut-être plus qu’ailleurs mais il n’a jamais marqué de but, ni arrêté un penalty (rires). Et puis Ibrahimovic, il sait ce que c’est les ambiances hostiles donc il ne sera pas surpris de l’accueil. On a la chance d’avoir un public qui ressemble à un public anglais et cela m’a toujours transcendé. RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DE CET ENTRETIEN DANS LE 10 SPORT ACTUELLEMENT DANS VOS KIOSQUES
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