Pour la deuxième fois de sa carrière, Romain Alessandrini a été victime d’une rupture du ligament antérieur du genou. Le milieu de terrain rennais, appelé dernièrement chez les Bleus, n’a absolument pas perdu le moral. Bien au contraire. « Avant de m’opérer la première fois, le professeur (Sbihi, ndlr) m’avait dit qu’un jour je me "ferai" certainement le droit. C’est le destin, je n’y peux rien. Je me dis qu’il y a beaucoup plus grave dans la vie et que ce genre d’épreuves fait partie de notre métier. C’est juste décevant par rapport à la fin de saison excitante du Stade Rennais » , explique-t-il dans les colonnes de L’Equipe.
« J’ai déjà connu ces moments-là »
Il ajoute, toujours sur le même ton : « J’ai déjà connu ces moments-là : le diagnostic, l’opération, dormir avec une attelle, marcher avec des béquilles… ne rien pouvoir faire tout seul dans les premiers jours. Je sais que ça va être difficile. Mais je sais aussi que j’ai réussi à revenir plus fort une première fois. Dans ces moments-là, on a des objectifs à atteindre : d’abord retendre la jambe, puis se remuscler. On avance étape par étape. Et puis je ne vais pas lâcher maintenant. J’ai envie de connaître de nouveau ces moments-là : jouer en Ligue 1, être avec mes partenaires, marquer, etc… »