Nicolas Fauvergue, arrivé à Reims cet été, a été secoué par le public rémois plusieurs fois cette saison. « Je viens du rival Sedan et j’ai remplacé Cédric Fauré, l’idole du club. Avant même d’avoir mis les pieds sur le terrain, j’étais déjà critiqué. Je savais que le challenge allait être compliqué, mais de là à vivre ce que je vis aujourd’hui, je ne l’aurais jamais cru. C’est dur. Contre Bastia (1-2, le 13 janvier), je n’ai pas réussi à surmonter ça » , explique Fauvergue dans les colonnes de L’Equipe.
Puel : « Il aurait gagné à être plus calme »
L’un de ses meilleurs amis dans le foot, Mathieu Debuchy, révèle quelques traits de la personnalité de Fauvergue. « Il a changé, le fait de se marier, d’avoir un enfant, de se poser, ça l’a beaucoup aidé. À Lille, il était un peu fou-fou, il pouvait parfois répondre au coach de manière cash. J’ai le souvenir de deux coups de gueules assez mémorables avec Puel et Garcia. Ça a pu jouer contre lui » , souligne Debuchy. Claude Puel, qui a eu Fauvergue de nombreuses années sous ses ordres ajoute : « Nicolas était un impulsif et, comme beaucoup de gamins, il ne savait pas profiter de l’aubaine qu’il avait. Il en voulait toujours plus. Mais c’est humain. Quand il ne jouait pas, c’était une catastrophe. Il aurait gagné à être plus calme, plus structuré et plus mature pour avoir une progression plus linéaire » .