Après un bon début de saison, Reims n’a plus gagné depuis cinq matchs. Avant le match contre Brest samedi (20h) son milieu de terrain Antoine Devaux ne le cache pas : gagner devient urgent.
Après un bon début de saison, Reims n’a pris qu’un point lors de ses cinq derniers matchs… C’est vrai que c’est plus compliqué en ce moment… On savait très bien que ça allait arriver, mais c’est vrai que là c’est un peu long. Surtout que l’on a rencontré deux équipes (Troyes et Evian) largement à notre portée à domicile. Perdre à Paris, à Rennes et à Lyon à la limite ça reste logique, même si on est capables de faire de belles choses. Ce qu’on retient surtout entre nous, c’est qu’on a raté le coche deux fois à domicile. Et l’on sait que le maintien s’obtient à domicile et que c’était deux matches contre des concurrents directs.
L’équipe s’est emballée après son bon début de saison ? On ne s’est pas emballés, mais inconsciemment, on s’est peut-être installés dans un petit confort par rapport à ce qu’on était capables de faire à domicile. Et quand tu fais moins efforts… La différence c’est peut-être qu’avant on faisait l’effort pour l’autre et là on attend que l’autre fasse l’effort pour nous. Ce n’est pas énorme, mais ça joue. Et puis, on n’est pas non plus une équipe capable de lutter pour le haut de tableau. Si tout le monde n’est pas à 100 %, on le paye cash.
L’ambiance est-elle désormais pesante dans le vestiaire ? Non, parce qu’on avait quand même un matelas de points assez important pour assurer et que l’on était préparés à ce que ce soit plus compliqué à un moment. Mais on a conscience de l’importance du match de ce week-end contre Brest (samedi 20h, ndlr). C’est un concurrent direct, on est domicile… Ils ne sont pas au top en déplacement, mais il ne faut pas se fier aux stats. Si on se dit à nouveau que ça va être plus facile, parce que soi-disant ils voyagent mal on va aller droit dans le mur. Il faut faire ce qu’on était capable de faire en début de saison. À la limite, même s’il n’y a pas la manière, au moins prendre les trois points, car ça devient important.
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