L'entraîneur de l'OL s'en est pris verbalement à son homologue bordelais dans le litige de l'affaire «Lyon-Grenoble».
«Qu’on ne me parle surtout pas d’équité ou d’équilibre quand on sait comment les choses se passent derrière, quand Blanc téléphone directement au président de la Ligue pour essayer de l’influencer. Que ce dernier m’appelle dans la foulée sans que les présidents des clubs respectifs soient sollicités. Il y a une hiérarchie à respecter. Le jour du tirage au sort des quarts de finale de Ligue des champions j’aurais aimé que les présidents et les entraîneurs s’appellent. Dans la façon dont ça se passe, ce n’est pas la première fois, on est dans notre droit. Les choses se font dans la normalité en respectant les uns et les autres. Ça ne se fait pas par derrière, en catimini. On voit l’incohérence de notre calendrier et où on en est en termes de matches en retard. Au-delà de notre petite affaire il y a une réflexion d’ensemble à mener et il faut arrêter ce genre de procédés», affirme Claude Puel sur les ondes de RMC.Un communiqué sur le site officiel de l'OL annonce par ailleurs ceci : «L’Olympique Lyonnais a saisi le C.N.O.S.F. pour défendre la légitimité de sa position et d’une façon plus générale pour dénoncer l’inconsistance des initiatives de la Ligue qui vont créer des jurisprudences incompatibles avec une gestion professionnelle des événements comme avec la garantie de l’équité des compétitions. Le C.N.O.S.F. ayant désigné le conciliateur, Maître Philippe Missika, la décision de la Commission d’appel se trouve donc suspendue jusqu’à ce que le C.N.O.S.F. émette sa proposition à l’issue de l’audience fixée demain à 13 h. Le match OL - Grenoble est donc dans cette attente toujours fixé au vendredi à 20 h», indique l’OL dans un communiqué.