Si le PSG a bel et bien été épinglé par l’UEFA dans le cadre de la mise en place du fair-play financier, certaines des sanctions décrétées ne font pas l’unanimité au sein des instances du football mondial…
Menacé depuis de nombreux mois par l’UEFA qui agitait sous ses yeux la menace du fair-play financier, le Paris-Saint-Germain a bel et bien été sanctionné par l’instance dirigeante du football européen. Parmi l’éventail de sanctions auquel il pouvait avoir à faire face, le club parisien a récolté une amende de 60M€ (dont 20M€ "fermes"), a vu sa masse salariale encadrée et devra inscrire 21 joueurs en Ligue desChampions, contre 25 actuellement. Si les modalités de ces sanctions restent encore à préciser, la réduction du nombre de joueurs éligibles à la Ligue des Champions ne fait pas que des heureux, y compris au sein des instances du football mondial.
LA FIFPRO, FUTUR ATOUT POUR LE PSG ?
Interrogé par le Daily Mail, le président du syndicat de joueurs FIFProEurope, BobbyBarnes, s’est ainsi montré peu enjoué par cette mesure. « La dernière chose que nous voulons, c‘est que des joueurs manquent la Ligue des Champions », a-t-il déclaré, plaidant pour une « version aménagée ou espacée dans le temps de la punition ». « S’il y a une discussion à avoir avec l’UEFA, la FIFPro aimerait bien y être impliquée. Avec toute la bonne volonté du monde, les joueurs ne sont pas responsables du fonctionnement financier des clubs », a-t-il ajouté.
PLATINI : « NOUS DEVONS POURSUIVRE SUR CETTE VOIE »
De son côté, le président de l’UEFAMichel Platini a tenu à défendre le fair-play financier cette semaine dans la presse anglaise. « Ce n’est pas ma décision mais celle de deux chambres. Mais je pense que cela aurait été une erreur d’exclure un club. Le fair-play est fait pour aider la gestion des clubs, pas pour tuer. Des sanctions insuffisantes ? C’est très subjectif. Je peux dire que ce n’est pas assez, vous pouvez le dire, d’autres spécialistes le diront… Mais les dirigeants de City ne sont pas contents, les dirigeants du PSG ne sont pas contents ! Mais ceux de United ou d’Everton, eux ils le sont. Tout cela est subjectif. Mais nous devons poursuivre sur cette voie, avec l’idée qui soutient le fair-play financier. Je pense que c’est un moment historique pour le football, un grand moment », a-t-il déclaré à Sky Sports.